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Echos des manifestations du Livre blanc en Chine

Echos des manifestations du Livre blanc en Chine
Echos des manifestations du Livre blanc en Chine
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Il y a un an, un Chinois, Peng Lifa, a organisé une manifestation solitaire sur un pont à Pékin. Leur simple acte a contribué à inciter des milliers de personnes à travers le pays à descendre dans la rue pour protester contre les mesures strictes du gouvernement contre le Covid-19 et dénoncer le régime autoritaire du Parti communiste chinois.

Sous les yeux du monde entier, des foules de Chinois se sont rassemblées, tenant des morceaux de papier vierges symbolisant la censure. Ce qui est devenu connu sous le nom de protestations du Livre blanc est devenu le plus grand mouvement de manifestation en Chine au cours de la dernière génération.

La réponse des autorités chinoises a été de supprimer toute voix dissidente. Les informations sur Internet liées aux manifestations ont été censurées. Les comptes sociaux qui soutenaient les manifestations ont été suspendus.

Les jeunes, qui constituaient la majorité des manifestants, ont payé le prix fort pour avoir élevé leur voix en faveur de la liberté et des droits de l’homme. Beaucoup ont été arrêtés, détenus et ont disparu.

Certains des manifestants détenus ont été libérés quelques jours plus tard. D’autres ont été libérés après plusieurs mois.

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Cependant, tous n’ont pas été libérés.

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Après sa protestation, Peng Lifa a disparu. Kamile Wayit, un étudiant ouïghour de 19 ans, arrêté pour avoir partagé en ligne une vidéo d’une manifestation, est toujours derrière les barreaux un an plus tard.

Les autorités chinoises ont pour habitude de menacer les familles des détenus de les obliger au silence, ce qui signifie qu’encore plus de manifestants risquent d’être arrêtés de force ou de disparaître.

Un an plus tard, les protestations se sont calmées. Cependant, malgré la répression, de nombreux jeunes en Chine et à l’étranger continuent de critiquer le gouvernement chinois du président Xi Jinping.

À Shanghai, certains se sont déguisés en caméras de vidéosurveillance pour Halloween, se moquant subtilement de la répression du gouvernement chinois et signalant, avec une touche d’humour, leur soif de liberté persistante.

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