L’âge d’or des propriétaires : les revenus locatifs ont augmenté plus de deux fois plus que les salaires au cours des 20 dernières années

L’âge d’or des propriétaires : les revenus locatifs ont augmenté plus de deux fois plus que les salaires au cours des 20 dernières années
L’âge d’or des propriétaires : les revenus locatifs ont augmenté plus de deux fois plus que les salaires au cours des 20 dernières années
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Une annonce pour une maison à louer. (Isabel Infantes/Reuters)

Le pourcentage de ménages possédant un logement a diminué depuis le début de la crise. bulle immobilière et la crise financière, qui a conduit à un marché de la location dans lequel se trouvent de plus en plus de familles. Le renversement est relativement récent et a contribué à élargir le fossé générationnel dans l’accumulation de richesse des ménages, qui est également produite par la croissance plus faible de la salaires et en raison de l’importance croissante d’autres sources de revenus, telles que les actifs financiers.

Tout cela conduit à revenu du capital que perçoivent les ménages, notamment ceux du loueront pris du poids au cours des deux dernières décennies dans l’ensemble des revenu du ménage (1,4 points) : ils représentent déjà 10% d’entre eux. Dans le même temps, le salaires (exactement la masse salariale) ont perdu 5,5 points sous l’impact de la Crise de 2008 dans les niveaux d’emploi et les salaires.

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Les données sont extraites du rapport annuel de collecte du Agence Tributaire et la variation confirme la tendance : les revenus que les particuliers perçoivent pour la location ont augmenté de 210,1% entre 2003 et 2023c’est-à-dire presque avoir triplé et ont connu, dans l’ensemble, la plus forte progression des revenus du capital. Pendant ce temps, la masse salariale n’a augmenté que de 86,9 %, soit moins de la moitié, même avec un nombre record de personnes travaillant.

L’augmentation du revenu du capital des ménages comporte trois composantes principales. Les propriétés louées Ils ont généré un revenu de 29,872 millions pour les propriétaires en 2023, soit 8,8% par rapport à l’année précédente. Malgré cela, le les gains en capital Ils ont encore augmenté et génèrent désormais 30,663 millions grâce à la Bourse, mais aussi à la rentabilité du marché de l’achat et de la vente de logements, ce qui montre que l’impact de celui-ci sur les revenus ne se limite pas aux seuls loyers. Troisièmement, le Mobilier capital produit 24,053 millions grâce à la contribution des intérêts des comptes bancaires dans le feu de l’escalade des taux d’intérêt et de l’expansion continue de dividendes.

Les revenus locatifs sont très faibles par rapport aux revenus générés par les salaires (475 319) ou pensions (180 928), composante majoritaire du revenu des ménages. Autrement dit, le problème ne réside pas tant dans l’ampleur que dans qui entre les revenus liés au logement et qui les paiepuisque non Ce sont les mêmes groupes de population. En général, la perception du revenu du capital est concentrée aux âges plus avancés et parmi les déciles de revenus les plus élevés, de sorte que sa prédominance croissante au cours des deux dernières décennies est le symptôme d’une augmentation du revenu du capital. inégalité entre les générations.

Les données de l’Agence fiscale ne rendent pas compte de la répartition des revenus au sein de la population, mais l’Enquête financière sur les ménages publiée par la Banque d’Espagne le fait tous les deux ans. La dernière édition se réfère à 2020 et montre une baisse par rapport à 2011 des revenus perçus par le capital dans toutes les tranches d’âge, à l’exception des à partir de 65 ans. L’image est complétée par l’analyse de la richesse, c’est-à-dire à qui appartient le capital qui produit ce type de revenus.

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La richesse des plus de 65 ans en propriétés immobilières autre que la résidence principale a augmenté de 22% entre 2008 et 2020 en termes réels (en tenant compte de l’inflation). C’est le groupe qui possède le plus de richesse en raison de ce facteur, ce qui ne s’est pas produit en 2008 et encore moins en 2002. La même chose s’est produite avec les actifs financiers.

Par ailleurs, ceux qui les locataires de ces propriétés sont des jeunes moins de 44 ans, puisqu’ils possèdent de moins en moins de logements. L’ancienneté est passée de 54,9% en 2008 à 30,7% en 2022 entre 16 et 29 ans, selon l’INE. La baisse se produit également dans la tranche d’âge de 30 à 44 ans (la plus touchée par la crise financière), passant de 73,7% en 2008 à 56,7% en 2022. Dans le reste des âges, le niveau de propriété s’est pratiquement maintenu, donc ce ne sont guère des chercheurs de rente.

L’écart des loyers se creuse en Espagne : un appartement à louer dans les quartiers les plus chers coûte 2 000 euros de plus que dans les moins chers.

Le résultat de ces tendances est une évolution progressive transformation socialecomme le décrit la Banque d’Espagne dans son rapport annuel 2023. « Au cours des dernières décennies, l’accumulation de richesse nette (financière et immobilière) par jeunes maisons aurait été inférieur à ce que leurs homologues de les générations précédentes. C’est-à-dire que les jeunes d’aujourd’hui sont moins riche en termes de patrimoine que ceux d’il y a des décennies.

Le superviseur bancaire espagnol prévient également que si les jeunes accumulent moins d’actifs tout au long de leur vie, cela les rend « plus vulnérables » aux crises. « À l’avenir, les jeunes cohortes actuelles seraient plus vulnérables à la matérialisation de chocs négatifs potentiels que l’exposition à ces risques par les générations précédentes », note-t-il.

Le rapport indique clairement que “des prix de l’immobilier plus élevés”, tant l’achat que la location, « limitent la capacité d’épargne des ménages et conditionnent leur processus d’accumulation de richesse tout au long du cycle de vie ». Ils provoquent également des difficultés d’accessibilité, des retards dans l’émancipation et augmentent le risque de pauvreté et d’exclusion sociale parmi les jeunes, c’est pourquoi il recommande des politiques qui s’attaquent au problème.

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