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Le nouveau terme fixe électronique ne commencera pas à fonctionner à la date prévue en raison du manque d’intérêt des banques

Le nouveau terme fixe électronique ne commencera pas à fonctionner à la date prévue en raison du manque d’intérêt des banques
Le nouveau terme fixe électronique ne commencera pas à fonctionner à la date prévue en raison du manque d’intérêt des banques
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Au milieu d’un désintérêt marqué des banques pour le nouvel outil, le terme électronique à terme (transférable et divisible) ne verra pas le jour le 30 avril, comme le prévoit la réglementation de la Banque centrale. Même si la BCRA a assoupli sa mise en œuvre et rendu facultatif pour les banques de la proposer au public, deux raisons freinent son arrivée sur le marché : les doutes sont nombreux sur l’impact fiscal de ses ambitieuses fonctionnalités et, d’autre part, les entités ne vous attendez pas à cela ou les personnes ni les physiques ni les entreprises l’exigent intensément, du moins pour le moment.

Un tour de requêtes Infobae par les principales banques du système, tant publiques que privées, a donné une réponse quasi unanime : les banques se conformeront aux réglementations centrales qui les obligent à accepter un CEDIP (certificat électronique pour dépôts et placements à terme) d’un client et gérer son encaissement et son dépôt mais, en même temps, aucune banque du système n’envisage, pour l’instant, d’en proposer l’émission.

Si ce scénario se réalise, on arrivera au paradoxe que toutes les banques seront dans les conditions techniques pour recevoir un terme fixe électronique mais cela ne sera pas possible car aucune entité n’a pris la décision commerciale de l’émettre. Pas même dans le Banque Nationale Ils envisagent de le proposer au public, du moins à court terme.

Le principal obstacle que les banques voient dans le CEDIP est la nécessité d’une résolution de l’AFIP pour déterminer son traitement fiscal : s’agit-il d’un instrument d’investissement ou d’un moyen de paiement ?

Bien entendu, jusqu’à ce qu’une banque décide d’émettre le premier CEDIP, elle ne pourra pas savoir si son acceptation fonctionne. Mais la mise en œuvre, du point de vue technologique, ne semble pas poser de problème. Il a été demandé à la BCRA de reporter la date du 30 avril au 13 mai car, comme l’expliquent les banques, il n’est pas pratique de lancer un nouveau produit au début du mois, lorsque le système est le plus chargé d’opérations.

Il est prévu que le CEDIP fonctionne avec un réseau technologique similaire à celui du chèque électronique, dont l’utilisation continue de croître. Chez Coelsa, l’entreprise chargée de la compensation électronique tant du e-chèque que du nouveau terme électronique fixe, on assure que presque toutes les banques ont déjà obtenu l’approbation nécessaire pour que le CEDIP fonctionne sans problème. Lorsqu’une banque décide de les émettre, le système sera prêt à les traiter.

Le mandat électronique ou CEDIP a été créé par un règlement de janvier 2023 sous l’administration précédente, avec une date de lancement en juillet de l’année dernière, qui a ensuite été reportée. La BCRA avait établi que les banques ont l’obligation de le proposer : de cette manière, chaque fois qu’un client établissait un terme fixe dans son homebanking ou son application mobile, il pouvait le transformer en CEDIP.

Ce nouvel instrument apportait des fonctionnalités permettant de transformer un instrument d’investissement, tel qu’un terme fixe, en moyen de paiement et même de financement. Le CEDIP est une durée déterminée qui peut être transférée pour annuler des obligations, commerciales ou entre particuliers, et même négociée en bourse. Il peut également être divisé en plusieurs versements, ce qui permettrait d’utiliser moins que le montant total pour effectuer un paiement et de conserver le reste dans les conditions initiales. Et, comme un chèque, il peut être encaissé au guichet à échéance, endossé ou déposé sur n’importe quel compte.

La direction actuelle de la BCRA en charge de Santiago Bausili a décidé de ne plus appliquer de prolongations et a fixé le démarrage définitif au 30 avril. Mais à la fois supprimé l’obligation pour les banques et rendu l’émission facultative ; Il est seulement obligatoire de les accepter. Et les banques ne sont pas attirées par cet instrument.

Les entités expliquent qu’aujourd’hui, la durée déterminée est désormais transférable. A son échéance, tout certificat de dépôt à terme peut être déposé sur un compte autre que celui de son titulaire. Mais personne n’utilise cette fonction.

Il y a aussi une bosse en termes de performances. Une durée déterminée pour le même montant peut donner lieu à des taux différents s’il s’agit d’une personne physique ou morale. Que se passe-t-il si un particulier transfère une partie ou la totalité de son CDD à une entreprise, ou vice versa ? Quel taux d’intérêt s’applique ?

Mais le principal obstacle Cela implique la nécessité d’une résolution de l’AFIP qui n’est jamais arrivée pour déterminer le traitement fiscal du nouvel instrument dans toutes ses fonctionnalités. Concrètement : il n’est pas clair si le CEDIP va payer la taxe sur le chèque, comme tout moyen de paiement, ou en sera exonéré, comme cela correspond à un instrument d’investissement. La même chose pourrait être étendue à d’autres impôts.

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