Les raisons de l’effondrement de plus de 5% des obligations CER et la réapparition du crédit UVA

Les raisons de l’effondrement de plus de 5% des obligations CER et la réapparition du crédit UVA
Les raisons de l’effondrement de plus de 5% des obligations CER et la réapparition du crédit UVA
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Les obligations CER ont perdu jusqu’à plus de 5% vendredi, mais restent l’un des investissements les plus rentables

La note de la semaine qui s’est terminée et qui se projette sur celle qui commence aujourd’hui, c’est la forte baisse de toutes les obligations CER en même temps qu’apparaissent sur le marché des offres de crédit UVA, elles aussi liées au coût de la vie.

La raison en est que le marché est désormais profondément convaincu qu’il y aura une baisse significative de l’inflation. Pour cette raison, les investisseurs ont commencé à abandonner les obligations et les lettres CER pour se tourner vers les titres à taux fixe. Pour eux, avoir une lettre de capitalisation (LECAP) qui rapporte un peu plus de 4% par mois vaut mieux qu’une obligation à long terme cotée par l’indice des prix. Tout cela, en supposant que le dollar ne fasse pas de brusque bond.

Cette équation a fait perdre vendredi plus de 5% aux obligations CER, même si elles restent l’un des investissements les plus rentables jusqu’à présent cette année car elles accumulent des gains de plus de 80%.

Selon le trader Investing in the Stock Market Nicolas Cappella « C’est pertinent car si cela commence à être évalué, les sorties d’obligations URCE commenceront à être pertinentes. Car si l’on se dirige vers un marché sans actions, la courbe CER ne peut pas donner de rendement négatif, mais devrait plutôt se situer à des niveaux plus proches de ceux de la courbe souveraine. Par conséquent, si le marché parie sur ce scénario, les parités des obligations CER pourraient souffrir encore plus.»

« Les sorties des obligations CER commencent à être pertinentes. Si nous arrivons à un marché sans actions, la courbe CER ne peut pas devenir négative et devrait être à des niveaux plus similaires à ceux de la courbe souveraine » (Nicolás Cappella, Investir en Bourse)

Adcap Grupo Financiero voit une opportunité dans les obligations doubles qui s’ajustent à l’inflation ou à la dévaluation. Ces obligations étaient très demandées, à l’exception de celle qui arrive à échéance en juin, qui a été demandée cette semaine et qui “constitue une bonne alternative au début de la courbe des obligations liées à l’inflation”.

Les obligations souveraines ont réussi à interrompre trois cycles de baisse consécutifs. Les hausses n’ont pas été notables, mais elles ont réussi à faire perdre 21 unités au risque pays (-1,7%) et à clôturer à 1.210 points de base.

Le cabinet de conseil 1816 confirme ce qui passionne le marché et souligne que l’inflation sous-jacente mensuelle, qui a atteint deux chiffres en mars, « semble se situer autour de 5 % en avril (certaines mesures donnent beaucoup moins et la plupart disent que d’un bout à l’autre les chiffres sont égaux). mieux), ce qui reflète que, au moins jusqu’à présent, la combinaison de l’ajustement budgétaire (avec excédent financier), de l’ancrage du change et de l’effondrement de l’activité (« il n’y a pas d’argent ») était suffisante pour dégonfler (la réforme monétaire n’était pas nécessaire). . Et en avant ? La Banque centrale est convaincue que les marges des entreprises pourront être réduites, consolidant ainsi le processus.

Le cabinet de conseil F2 Andrés Reschini Il voit avec inquiétude « le retard de la récolte, dû aux mauvaises conditions climatiques, ajouté au faible prix international des graines oléagineuses (pour le soja) qui provoque une stagnation du volume des liquidations à un niveau inférieur à celui des première semaine de février. tandis qu’on constate une croissance des quantités demandées par les particuliers ayant accès au taux de change officiel et tout cela ralentit le rythme d’accumulation des réserves de la BCRA. On s’attend à ce qu’à mesure que les conditions météorologiques s’améliorent, les récoltes reprennent leur rythme et nous constatons une augmentation des ventes. »

Effets de la cicadelle sur un champ de maïs. De plus, la récolte du soja a été retardée en raison des pluies.

En guise d’information favorable, F2 souligne que « la forte baisse des mesures d’inflation à haute fréquence joue en faveur et il faudra voir le résultat du traitement de la Loi de Bases et du paquet fiscal, deux outils stratégiques clés pour réussir à ancrer les attentes à long terme.

Le cabinet de conseil EconViews estime que « le gouvernement a de nombreux objectifs. D’une part, le « miliisme » pur considère toujours la quantité d’argent comme une variable clé et la baisse des taux signifiera moins d’émissions d’intérêts à la Banque centrale et une accélération du processus d’assainissement de son bilan. Comme le taux est négatif en termes réels, les dettes rémunérées diminuent en pourcentage du PIB.

« La baisse des taux est compatible avec un piège qui aura plus de durée de vie qu’on ne le pensait il y a quelques mois » (Econviews)

Le rapport indique que les banques « doivent désormais recommencer à prendre des risques et à prêter. De nombreuses entités ont déjà démarré. Et deux d’entre eux ont lancé des prêts hypothécaires. Ce ne sera pas un levier aussi puissant que celui de relancer l’économie, mais cela peut certainement aider. Les prêts au secteur privé en Argentine représentent un peu plus de 4 % du PIB. Le seul pays d’Amérique latine où la pénétration du crédit est moindre est Haïti. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.”

Concernant la baisse des tarifs, EconViews estime qu’« elle est compatible avec un piège qui aura plus de durée de vie qu’on ne le pensait il y a quelques mois. Même si nous n’excluons pas que le gouvernement procède à une nouvelle réduction des taux, notre scénario de base est qu’ils restent à 60% jusqu’à l’ouverture de la boîte de Pandore, c’est-à-dire jusqu’à la suppression des restrictions de change. Dans notre critère d’ouverture des stocks, un taux réel positif (c’est-à-dire supérieur à l’inflation) et un taux de change compétitif seront nécessaires si nous voulons éviter les chocs. Et, logiquement, l’idée est que l’ouverture des stocks est une bonne chose. C’est pour cela que nous prévoyons un taux à 60%, qui si l’inflation baisse, il sera de moins en moins négatif, et ensuite un saut à 80% pour pouvoir ouvrir les stocks probablement au cours du dernier trimestre de l’année.”

JP Morgan, la plus grande banque des Etats-Unis, a livré sa vision. « La désinflation devrait contribuer à stabiliser et à améliorer le pouvoir d’achat. Mais nous pensons que le carburant d’une croissance durable doit provenir d’un choc de crédibilité.»

PHOTO DE DOSSIER : Le logo JPMorgan est visible dans le quartier financier de Canary Wharf à Londres, en Grande-Bretagne, le 3 mars 2016. REUTERS/Reinhard Krause/File Photo

Il indique ensuite que cela est conditionné « à l’approbation de projets de loi qui permettraient de générer près de 1% du PIB en revenus supplémentaires.

Ce choc pourrait être lié au réseau de contrôles des capitaux qui, associé aux changements réglementaires et juridiques, dont certains sont déjà en place, devrait contribuer à stimuler une reprise des investissements du secteur privé par rapport à leurs niveaux actuels. Ainsi, nous maintenons la prévision de baisse du PIB pour l’ensemble de 2024 à -3,6% avec une baisse de 1,2% au dernier trimestre.»

Avec cet aperçu donné par les consultants, on voit que le BOPREAL, une obligation émise par la Banque centrale pour payer les importateurs, peut être l’un des investissements attractifs. La semaine prochaine aura lieu un appel d’offres de la série 3 avec la nouveauté que les entreprises qui doivent payer des redevances ou des dividendes à l’étranger pourront participer. Le marché considère cette mesure comme un rapprochement vers une sortie des actions. Mais le plus important est qu’à partir d’aujourd’hui, tout le monde suivra le traitement de la loi fondamentale et du paquet fiscal par les députés.

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