Une pandémie zombie et un plan pour stopper le féminisme : ce sont les folles histoires de Le monde se termine et nous nous rasons

Une pandémie zombie et un plan pour stopper le féminisme : ce sont les folles histoires de Le monde se termine et nous nous rasons
Une pandémie zombie et un plan pour stopper le féminisme : ce sont les folles histoires de Le monde se termine et nous nous rasons
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Une pandémie zombie, un plan pour arrêter le féminisme et un regard critique sur les misères qui habitent les personnages du monde de la littérature sont quelques-uns des thèmes abordés par l’écrivain, essayiste et poète Luis Benítez dans les 8 nouvelles de l’anthologie. Le monde se termine et nous nous rasons (Maison d’édition Wordva), des récits à l’humour mordant et fou qui invitent à les lire de manière addictive. “C’est ma première incursion dans l’humour, c’est un livre où l’humour parcourt toutes les histoires comme un axe. Auparavant, dans les romans et les histoires, une touche d’humour apparaissait sporadiquement, mais pas autant qu’ici”, a déclaré Benítez dans dialoguer avec La découverte.

– Quelle place l’humour occupe-t-il dans votre vie ?

Je pense que l’humour est la dernière tranchée avant l’abîme du désespoir. L’humour nous sauve plusieurs fois. Ce qui m’a donné la clé pour commencer à écrire cet ouvrage, c’est une phrase de la grande écrivaine uruguayenne Cristina Peri Rossi, qui est incluse dans son discours de remerciement pour le Prix Miguel de Cervantes 2021 et qui dit que « l’humour est le sixième sens de la littérature.

– J’ai été particulièrement frappé par les histoires qui parlent et rient du pathétique entre les personnages des Lettres. Qu’est-ce qui vous intéressait de raconter ce monde ?

J’ai aimé l’idée d’entrer dans les recoins les plus sombres de la pègre littéraire et cela est bien illustré dans l’histoire de l’auteur qui participe à un concours en créant des œuvres qui étaient des recettes de cuisine et en se donnant des pseudonymes ridicules qui finissent par mener au sien ruine, et d’autre part, dans l’histoire de l’écrivain qui, après la joie d’être incorporé dans une académie, finit par s’enivrer tellement qu’il ne se souvient même pas de ce qu’il a dit dans son discours d’acceptation à l’institution. Dans la troisième histoire qui fait référence au monde de la Littérature, il y a des éléments plus fous : c’est l’histoire d’un écrivain qui est kidnappé par un commando pour pouvoir écrire la biographie d’un criminel international.

Une pandémie zombie et un plan pour stopper le féminisme : ce sont les histoires folles de Le monde se termine et nous nous rasons.

Ce qui se passe avec l’humour que j’utilise, dans ces sujets liés au chaos du monde dans lequel nous vivons, c’est que c’est un outil qui nous permet de regarder les choses les plus terribles avec un filtre qui ne nous fait pas trop de mal. .

– Dans les histoires, vous utilisez également l’humour comme critique sociale…

Ce que j’espère le plus, c’est qu’après les rires ou les sourires que ces histoires de Le monde se termine et nous nous rasons Une réflexion peut surgir de la part du lecteur sur la façon dont il se voit lui-même et comment il voit le monde dans lequel il vit.

– Quel est le type d’humour qui vous représente le mieux ?

L’humour noir est celui qui me fait le plus rire et celui que je préfère parmi tous les aspects de l’humour. Et rire est ce que je préfère entre toutes, encore plus que lire et écrire. Ce qui se passe, c’est que les circonstances ne nous donnent souvent pas autant d’occasions de rire, car il est plus facile de faire pleurer les gens.

Qui est Luis Benitez

Le poète, narrateur et essayiste littéraire Luis Benítez est né dans la ville de Buenos Aires, en République Argentine, où il réside actuellement. Il a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux pour son œuvre littéraire, dont le Premier Prix International de Poésie La Porte des Poètes (Paris, 1991) ; le Deuxième Prix Biennal de Poésie Argentine (Buenos Aires, 1992) ; le Premier Prix de Littérature Jeunesse (Poésie) de la Fondation Amalia Lacroze de Fortabat (Buenos Aires, 1996) ; le Premier Prix du Concours International de Fiction (Montevideo, 1996) ; le Premier Prix Tuscolorum Di Poesia (Sicile, Italie, 1996) ; le premier prix du roman Lettres d’Or

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