—Quillo, Pepe, qui allait nous dire que nous allions être ici aujourd’hui invités à ces Latin Grammys. Quel bon moment nous nous sommes frappés, mon pote.
— Chut, chut, ils découvrent encore que nous ne sommes pas des cadres des sponsors de l’équipe de foot mais plutôt deux durs du championnat. Prenez un de ces canapés, allez-y.
-En voilà un bon. Des sponsors, oui, oui. Votre équipe n’a pas de sponsor même sur le maillot….
-Pas besoin que cela nous fasse. C’est le fardeau du diable. De toute façon, ils vont le remarquer parce que nous sommes habillés en contremaîtres du Santo Entierro. Chose plus ancienne… Nous aurions dû nous concentrer sur le fait qu’ici, le personnel vient soit en survêtement, soit habillé en Joker, Batman.
– Vrai vrai. Allez le personnel. Il y a quelque temps, Bartra est arrivée torse nu et torse nu.
—Non, mon fils, non. Sa copine était torse nu, mon arme.
—Eh bien, écoute, je n’ai pas remarqué, Pepe…
-Déjà. Cela ne te va pas n / A. Au moins, vous aurez vu que Bartra est toujours avec des béquilles. Vous avez eu de la chance avec ce Chadi Riad qui fait fonctionner plus que le compteur électrique.
—Pièce de centrale. Et maintenant nous avons Sokratis, à quelle vitesse je ne sais pas s’il est, mais dans le jeu aérien, il doit être incroyable. Il a la tête là-haut pour obtenir quatre diplômes scientifiques.
— Ça irait bien ici, veste sans chemise pour que le col aille bien. Celui que je viens de voir, en parlant de gros cou, c’est Serio Ramos. On me dit qu’il remet l’un des prix. Ici, c’est le gars qui est titulaire, mais dans le derby, nous avons dû attendre. Avec la peur que l’on traverse en défense…
-Ne me rappelle pas ça. Nous lui avons accordé l’amnistie. Quelle rage dans le derby.
-— J’aurais dû amener Diego Alonso à la fête, pour voir s’il est encouragé et s’il trouve la bonne note, car il est plus ennuyeux que d’assister à une conférence à l’Académie de médecine avec Jesús Navas. Voyons s’ils nous donnent un peu plus de joie, puisque nous sommes dans la Ligue depuis un an raide comme une voile.
-—Pour avoir de la joie, ton ami le magicien Ramón aurait dû rester avec Isco et ne pas en mettre deux avaler. L’avez-vous déjà choisi envipi du gala de ce soir ?
-Tu es cool. Non, non, pas lui. Ils vont choisir ce jeune homme qui vient de franchir la porte, Guardado. Le mexicain est l’une de vos grandes promesses. Quelle veste il porte.
— C’était mieux s’il était venu en survêtement, comme l’Ingénieur. Le voici qui passe inaperçu avec un sweat et des crampons de basket. Enlève l’épingle de Baratillo, mec…
—Eh bien, voilà avec la pince à cravate et l’odeur de Brummel. Tu n’as besoin que d’un cigare, mon fils. Vous n’irez pas aussi à La Palmera pour voir votre Betis, n’est-ce pas ?
-Personne. D’autant qu’on y est dans des sièges plus serrés qu’à fin janvier. Et regardez comme les cartes sont chères.
— Il y a une raison pour laquelle les comptes de Don Haro sont rentables. Et si en plus vous mettez deux cent mille sur le terrain, comme vous le dites tous les dimanches, alors c’est logique.
—Tu rigoles mais il va falloir créer un nouveau champ pour s’intégrer.
— Là où nous manquons de place, c’est dans la salle des trophées, Manolo. Plus rien n’y rentre. Comme la combinaison que porte Shakira. Oju. Plus loin presser porter un costalero.
— Tu n’arrêtes pas de parler des trophées, oui. Tu penses que tu es Rocío Jurado et tu n’arrives même pas à Rosalía.
—Si tu veux, je te rappellerai aussi combien gagne Rosalía, tu vas rire…