Chronique d’une suspension annoncée. Vers 10 heures du matin, la séance extraordinaire du Conseil municipal provincial avait été convenue pour ratifier ou non la suspension du maire provincial de Trujillo, Arturo Fernández.
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Cependant, quelques minutes avant la réunion, un grand nombre de partisans du maire ont fait irruption dans la mairie de la municipalité de Trujillo pour empêcher l’entrée des conseillers, dans le but de retarder le débat sur la demande de réexamen de sa suspension.
Après 40 minutes mouvementées, la police a contrôlé la situation et l’audience s’est poursuivie. Sur les 15 conseillers, 12 étaient présents, tandis que les trois autres n’ont pas pu entrer.
Ainsi, les conseillers ont rejeté à l’unanimité la demande de réexamen présentée par l’autorité municipale, puisque ni lui ni son avocat ne se sont présentés pour la soutenir, et ont ratifié sa suspension prononcée en septembre. Cette mesure fait suite à la peine d’un an de prison avec sursis que Fernández a reçue en juin pour le délit de diffamation aggravée contre l’officier de la PNP Nataly Rojas Rojas.
--GARDEZ À L’ESPRIT:
·Par le biais d’une déclaration, Arturo Fernández a indiqué qu’une séance reportée ne peut avoir lieu et que lui seul peut décider si elle reprend.
·«La loi organique des communes indique que, même si le maire peut convoquer une séance extraordinaire, il n’a pas le pouvoir exprès de l’annuler ou de la reporter », a déclaré le premier conseiller Mario Reyna.
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