De José Martí nous avons appris que voir calmement un crime, c’est le commettre. C’est pour cette raison que la Chaire de culture scientifique « Félix Varela » de l’Université de La Havane joint sa voix de dénonciation au tollé mondial condamnant le génocide commis par le régime sioniste d’Israël contre le peuple palestinien héroïque et souffrant à Gaza.
Il y a près de deux siècles, l’un des fondateurs de la nation cubaine, le prêtre Félix Varela, affirmait que certains utilisent des masques politiques pour cacher leurs véritables intentions et que « le moyen le plus sûr de connaître ces gens masqués est d’observer leur comportement ».[1]. Ainsi, avec son soutien inconditionnel à la barbarie menée par l’armée israélienne contre le peuple palestinien à Gaza, le gouvernement américain a définitivement enlevé son masque politique face au conflit israélo-palestinien qui dure déjà plus de sept décennies. Les événements ont révélé qui sont ceux qui haïssent et détruisent, ceux qui massacrent un peuple en toute impunité.
Ni les preuves de plus de 11 000 Palestiniens sans défense tués en plusieurs semaines, dont beaucoup d’enfants, ni la destruction de leurs maisons, hôpitaux et écoles, ni le tollé mondial condamnant ce crime injuste, n’ont suffi au Conseil de sécurité de l’ONU, adopter un accord condamnant l’agression militaire colossale d’Israël dans la bande de Gaza, parce que le gouvernement des États-Unis impose son veto permanent sur tout accord qui viole ses intérêts et ceux du gouvernement d’Israël.
D’un autre côté, avec Fidel, nous avons appris que la solidarité n’est pas un slogan, mais un sentiment, un principe et un drapeau de lutte.
À Gaza, une bataille n’est pas seulement menée contre le génocide yankee-israélien contre le peuple palestinien, mais aussi pour l’humanité toute entière, pour le droit à la vie de tous les peuples.
--Ce génocide n’a pas commencé il y a un mois, c’est un crime impuni depuis plus de 75 ans contre un peuple ayant le droit d’avoir sa propre terre, celle convenue par l’ONU en 1967, avec sa capitale à Jérusalem-Est. La seule solution durable est de leur donner le droit que leur ont accordé l’histoire et leur héroïsme.
Que cette déclaration soit une voix de plus dans le monde qui se joint aux clameurs pour mettre fin au génocide contre le peuple palestinien à Gaza.
Mettez fin au génocide contre le peuple palestinien !
[1] LE HABANERO. Rôle politique, scientifique et littéraire. Écrit par Félix Varela. Volume I n° 1 Philadelphie Dans l’imprimerie Stabely et Bringhurst, n° 70, South Third Street. 1824
