La Mairie de Cordoue devra payer pour l’échec des travaux du couvent de Regina

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L’entreprise qui a abandonné les travaux de réhabilitation du couvent de Régina devra recevoir une compensation municipale pour rupture du contrat qui, officiellement, Ce sera la faute de la Mairie de Cordoue. C’est ce que dit un arrêt du Tribunal Supérieur de Justice d’Andalousie qui change radicalement les événements survenus il y a cinq ans concernant l’une des tentatives ratées de transformation de l’ancien centre religieux du quartier de San Pedro en un équipement culturel.

Jusqu’à présent, la version généralement admise était que la société Tudmir, dédiée aux actions de valorisation du patrimoine, avait conservé l’œuvre pour un demi-million d’euros. après une baisse considérable. Le budget initial dépassait les 700 000 euros. La démission s’est produite après une situation quelque peu surréaliste où le conseil municipal a convoqué l’entrepreneur pour développer le projet et elle ne s’est pas présentée.

L’acte qui n’a jamais eu lieu a été la signature du document de repensation. C’est un document qui établit que tout le monde est d’accord sur les conditions matérielles du bâtiment à rénover afin qu’il n’y ait pas de problèmes futurs. La Mairie a adressé des demandes à l’entreprise pour entamer ce processus, mais cela n’a jamais eu lieu faute de comparution. En conséquence, les services techniques municipaux ont commencé à rompre le contrat, perdant des centaines de milliers d’euros d’aide publique de la part de la Plan Touristique des Grandes Villes, qui a été cofinancé par le gouvernement andalou. Quelque chose de similaire s’est produit avec les travaux du Temple romain.

L’entreprise a porté plainte pour rupture de contrat devant les tribunaux. En premier lieu, n’a pas réussi et le tribunal qui a examiné le cas a compris qu’il n’y avait pas de cas et que la mairie de Cordoue avait agi correctement. L’entreprise a choisi de faire appel de l’affaire devant le Tribunal supérieur de justice d’Andalousie, qui a statué différemment. La Mairie, dit le jugement, est responsable de la rupture du contrat et devra indemniser l’entreprise qui a laissé les travaux inachevés à hauteur de 2% du budget. Près de dix mille euros sans appel devant la Cour suprême.

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Ce que dit le jugement, c’est que la Mairie de Cordoue a été la première à ne pas respecter les délais fixés par la législation sur les contrats de l’État. Concrètement, il n’a pas officialisé l’attribution des travaux dans le cadre du calendrier fixé par la loi. À partir de là, explique-t-il, tout était en retard et tout était de la faute de la mairie de Cordoue.

«C’était l’inactivité imputable à la Mairie, qui a déterminé que les travaux n’avaient pas commencé dans les délais légaux et contractuels”, explique l’arrêt TSJA. Le jugement précise que la Mairie ne peut pas se cacher derrière le fait que l’entreprise contractante n’a pas présenté les documents requis parce que ceux-ci n’étaient pas nécessaires à ce moment-là. Le Conseil contractant n’a à aucun moment non plus justifié les raisons du retard.

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