À Tamaulipas, les délits sexuels n’abandonnent pas, de janvier à octobre de cette année, un total de 1 599 plaintes pour ces événements ont été présentées au parquet et elles sont 246 de plus que dans la même période de 2022, où il y en avait 1 353.
Bien qu’en pourcentage l’augmentation ne soit que de 18,18%, le chiffre cumulé au cours de ces dix mois de 2023 a déjà dépassé celui enregistré tout au long de l’année dernière, ce qui reflète l’impact croissant de ces délits.
Les statistiques du Secrétariat exécutif du Système national de sécurité publique (Sesnsp) révèlent une moyenne mensuelle de près de 160 cas de viols, abus, harcèlement, harcèlement et « autres délits menaçant la liberté et la sécurité sexuelles ».
Ces près de 160 plaintes par mois représentent également une moyenne de 40 cas par semaine, qui sont traités par les unités d’enquête générale du parquet de Tamaulipas dans tout l’État.
Le crime le plus fréquent a été l’abus sexuel, pour lequel il y a eu un total de 752 dossiers d’enquête entre janvier et octobre 2023, contre 649 pour la même période de l’année dernière, suivi par le viol avec respectivement 518 et 486.
--À son tour, le harcèlement sexuel est passé de 94 à 119 au cours des dix premiers mois cumulés de 2022 à 2023, et le harcèlement est passé de 31 à 39 au cours de la même période, tandis que les « autres délits qui menacent la liberté et la sécurité sexuelle » sont passés de 93 à 171.
MILENIO Tamaulipas a annoncé que depuis 2021, plus de 1 500 cas de violations sexuelles ont été signalés à Tamaulipas, c’est pourquoi le Congrès de l’État reconnaît ce crime comme un feu rouge qui nécessite une peine exemplaire pouvant aller jusqu’à 50 ans de prison.
La semaine dernière, l’initiative du décret a été approuvée à l’unanimité dans les commissions par lesquelles sont réformés les premier et deuxième alinéas de l’article 274 et le premier de l’article 275 du Code pénal en vigueur dans l’entité.
Il cherche à établir une peine de 15 à 25 ans de prison pour la personne responsable du délit de viol simple, et en cas de viol équivalent de 30 à 40 ans, en plus de proposer 40 à 50 ans de prison si la victime est mineure ou manque de capacité à comprendre ou à résister au fait.