Hier, le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi visant à sanctionner les enseignants qui prônent la violence ou le prosélytisme politique. La proposition a été annoncée hier par le premier ministre Alberto Otarola, qui a souligné que la mesure était nécessaire étant donné que certains écoliers avaient été touchés par « des expressions violentes et des idéologies fondamentalistes ». Ceci, en référence à la révélation faite par Perú21 en révélant l’existence de l’organisation Sentier Lumineux. Volonté transformatrice qui endoctrinait les enfants du nord du pays.
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« Dans ce projet de loi, nous proposons une sanction exemplaire pour ceux qui, par un usage abusif d’une fonction d’enseignant, influencent négativement ou promeuvent des actes de violence ou des idéologies de violence, affectant le système démocratique et l’exercice d’une fonction publique qui doit être impartiale. « Otárola a déclaré.
Selon la ministre de l’Éducation, Miriam Ponce, l’initiative législative sanctionnera tout enseignant qui fait de la propagande pour ou contre un parti ou un groupe politique. En ce sens, la loi cherche à sanctionner les enseignants qui promeuvent des propos violents par un licenciement temporaire. La mesure prévoit également le licenciement si les enseignants forcent ou incitent les élèves à mener des actions de prosélytisme politique ou d’apologie de la violence.
“Nous cherchons à assurer à nos élèves une éducation de qualité, enseignée dans une impartialité absolue (…) en les protégeant des idées contraires à l’ordre constitutionnel”, a conclu le ministre.
--GARDEZ À L’ESPRIT
– Le projet de loi modifiera la loi sur la réforme des enseignants, et bénéficiera à plus de 7 millions d’étudiants, selon le ministre Ponce.
– À ce jour, il y a plus de 4 mille Enseignants adhérents à Movadef.
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