Le gouvernement prévoit désormais un événement le 25 mai à Cordoue sans pacte ni gouverneurs

Le gouvernement prévoit désormais un événement le 25 mai à Cordoue sans pacte ni gouverneurs
Le gouvernement prévoit désormais un événement le 25 mai à Cordoue sans pacte ni gouverneurs
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Entre ce lundi et mardi, le gouvernement finira de confirmer si samedi prochain il y aura un événement à Cordoue non seulement pour signer le soi-disant Pacte de Mai, qui a été reporté à “juin ou juillet” selon le gouvernement lui-même. Javier Milei ce week-end depuis l’Espagne, mais pour commémorer la fête nationale dans la ville choisie pour parvenir à un consensus sur au moins dix politiques publiques qui permettent au pays de suivre une voie de développement.

Ce dimanche, des sources officielles consultées ont révélé que malgré le report de la signature de l’accord entre le Président et les gouverneurs, L’idée actuellement envisagée est d’organiser un événement au Cabildo de la Docta à l’occasion d’un nouvel anniversaire du premier gouvernement national.

Ce qui reste en discussion, c’est “le format” de la réunion et les invités. On sait que pendant la semaine “un groupe préliminaire” de la Maison Cérémoniale et Militaire se déplacera pour définir les questions logistiques de l’événement organisé ce 25 mai. Il n’est pas prévu, en principe, que les dirigeants provinciaux invités au Pacte de mai fassent partie de la fête. Il s’agit de savoir si le Cordovan Martin Llaryora proviendrait du jeu.

Javier Milei à l’événement du parti de droite Vox en Espagne. Photo : Cezaro De Luca.

On suppose que les membres du cabinet, le vice-président, accompagneraient le chef de l’Etat. Victoria Villarruel et les chefs des forces armées. Les autorités de Cordoue ont cependant été surprises par les nouvelles diffusées par Casa Rosada. C’est qu’ils comprennent que le Pacte de Mai a été reporté et qu’ils n’ont pas été consultés sur l’éventuelle tenue d’un autre type de réunion à la date où est commémorée la formation du premier gouvernement national.

Au sein du parti au pouvoir, ils justifient les idées et les idées entourant l’appel, annoncé par Milei dans son discours du 1er mars devant l’Assemblée législative, dans lequel au Sénat il n’y a toujours pas de précision sur la date à laquelle sera rendu l’avis sur la loi des Bases qui permet de fixer une date pour le débat ultérieur dans la salle.

Au cours de sa tournée espagnole, le Président a estimé que le projet de loi susmentionné « sortira tôt ou tard » et que le soi-disant Pacte pourrait avoir lieu « en juin ou juillet », en référence aux dates nationales qui sont célébrées pendant ces mois. “À quel pacte allons-nous aller si nous n’avons pas encore approuvé la Loi fondamentale ?“, s’est-il demandé lors d’un événement à Madrid.

Le Ministre de l’Intérieur, Guillermo Francosavait spéculé il y a quelques jours que l’accord avec les gouverneurs pourrait finalement être signé le 20 juin à Rosario ou le 9 juillet à San Miguel de Tucumán.

“Ce n’est pas une priorité”

Ce qui est clair, c’est que le sommet que le gouvernement envisageait pour gagner en gouvernabilité et sortir du bourbier dans lequel il s’était retrouvé en février dernier lorsqu’il avait ordonné le retrait de la loi sur la Base des Députés, a perdu sa valeur symbolique. Personne ne sait avec certitude quand Milei pourra approuver sa première loi tant attendue et quelles réformes elle inclura finalement. Il existe encore une certaine résistance aux changements du régime des bénéfices et des investissements (RIGI), par exemple.

“Aujourd’hui, le Pacte n’est pas une priorité” a dit ce dimanche à Clairon une des épées politiques du chef de l’Etat. Le président semble avoir gagné en intérêt pour son agenda international dans lequel, comme le rapporte ce journal, les questions particulières semblent prévaloir sur les questions d’État.

À cet égard, Milei a confirmé dans des déclarations télévisées qu’il se rendrait aux États-Unis le 27 mai, deux jours après l’éventuelle réunion de Cordoue, dans le but de participer à un sommet d’entreprises technologiques, qui comprendrait une rencontre avec le PDG de Meta, Mark Zuckerberg et une autre réunion possible avec Elon Musk.

De son déplacement à Madrid, le chef de l’État a rappelé qu’il reviendra dans cette capitale en juin prochain pour recevoir le prix de l’Institut Juan de Mariana, un groupe de réflexion qui diffuse les idées libérales.

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