Recteur recherché à la PUC avant les adieux d’Ignacio Sánchez

Recteur recherché à la PUC avant les adieux d’Ignacio Sánchez
Recteur recherché à la PUC avant les adieux d’Ignacio Sánchez
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Personnellement, c’est mon dernier compte annuel du Presbytère».

C’est ainsi qu’Ignacio Sánchez, encore recteur de l’Université pontificale catholique, a été direct ce vendredi lors de la dernière partie de ce qui sera son dernier discours de responsabilité à la tête de la PUC. «Je suis heureux de pouvoir montrer tout le travail d’une communauté attachée à l’éthos universitaire, aux avancées en matière d’enseignement innovant, de recherche et de transfert à la société, au patrimoine et au développement culturel. Pour ça, J’exprime ma profonde gratitude pour ces presque 15 années à diriger les destinées de l’UC“, il ajouta.

Le chirurgien pédiatrique a ainsi confirmé à toute la communauté ce qu’il avait déjà souligné à plusieurs reprises à ses proches et qu’en effet, en 2023 il avait déjà révélé dans une interview à The Clinic, lorsqu’il disait que ce troisième période, à la tête des catholiques, ce serait la dernière. « Ce n’est pas bon pour l’institution au-delà de 15 ans, et je pense que l’être humain aussi a besoin d’un changement de projet. Après 15 ans, c’est bien d’avoir d’autres projets», a-t-il dit à ce moment-là.

Ainsi, même s’il n’a aucun obstacle à rester recteur s’il le souhaite (et si le Vatican le ratifie), la vérité est qu’après son discours d’aujourd’hui, le médecin de 63 ans commence à mettre un terme à une position qu’il est en poste depuis le 24 mars 2010 et qu’il quittera en 2025, ouvrant ainsi la course pour lui succéder subitement au PUC. Quoi qu’il en soit, comme le départ de Sánchez est un fait depuis un certain temps, les noms pour lui emboîter le pas ont déjà commencé à circuler. Et l’attente, du moins à l’intérieur, est grande.

Recteur Sánchez lors de son dernier compte annuel.

D’autant plus que dans les couloirs de la PUC, depuis la fin de la période précédente, qui a finalement ratifié Sánchez, on a commencé à dire qu’il était temps, tout comme Rosa Devés l’a fait à l’Université du Chili, à la PUC d’assumer c’est la première fois qu’une femme occupe la plus haute autorité, ce que même le recteur actuel a déclaré qu’il jugeait réalisable.

Ainsi, il y a au moins deux candidats qui se sont déjà manifestés : Lorena Médine, qui a travaillé sur la campagne présidentielle de Yasna Provoste, qui s’est également déroulée la dernière fois et est un ancien doyen de l’Éducation ; et Sol Serranoancien vice-recteur à la Recherche et qui aurait l’approbation de Sánchez.

Mais ce ne sont pas les seuls noms qui circulent et qui ont au moins manifesté un certain intérêt. En fait, en interne, on parle aussi de Juan Larraindirecteur de l’Institut d’éthique appliquée et qui a également participé à la dernière élection du recteur ; Juan Carlos de la Llera, ancien doyen de l’ingénierie et dont le nom a circulé au milieu de la période précédente ; et Roberto Gonzálezancien vice-recteur académique et professeur à l’École de psychologie.

Qu’est-ce qui vient maintenant ? Le Vatican doit ratifier la manière dont se déroulera le processus électoral, qui ne devrait pas différer des processus précédents. La première chose à faire est donc la définition d’un comité de recherche composé de neuf membres (certains élus et d’autres nommés) et d’un Secrétariat général, qui devrait être installé entre septembre et octobre. Ainsi, après de longues discussions avec la communauté universitaire, ils devraient proposer au Grand Chancelier (aujourd’hui Mgr Fernando Chomali) une liste restreinte, qui comprenait déjà des femmes dans le passé, pour l’envoyer ensuite au Saint Campus.

Les travaux de ce comité sont, sur le papier, réservés et il est en mesure de procéder à tous les échanges et enquêtes qu’il juge opportuns, que ce soit auprès de groupes ou de particuliers.

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