Un demi-millier d’enseignants ont abusé sexuellement d’enfants en Amazonas et signalent des infections au VIH

Un demi-millier d’enseignants ont abusé sexuellement d’enfants en Amazonas et signalent des infections au VIH
Un demi-millier d’enseignants ont abusé sexuellement d’enfants en Amazonas et signalent des infections au VIH
-

Les abus sont généralement commis dans les pensionnats. Photo de : La République

La province de Condorcanqui (Amazonas) enregistre au moins 524 cas de violences sexuelles commises par des enseignants contre des écoliers, selon un rapport envoyé à l’Unité Locale de Gestion Éducative (UGEL) de cette ville par la présidente du Conseil des Femmes d’Awajún, Romarin Pioc Tena.

Selon le document cité ce dimanche dans un rapport de La république, Les plaintes ont été recueillies au cours des 14 dernières années, entre 2010 et les cinq premiers mois de 2024, dans les districts de Cenepa (165), Nieva (175), Santiago (175), Imaza (7), Datem (1) et Nauta. (1).

Sur ce total, 111 enseignants ont été licenciés, 4 sont en licenciement temporaire et 72 ont été acquittés. De même, 519 personnes sont embauchées et beaucoup continuent à donner des cours. Le pourcentage le plus élevé d’agressions sexuelles ont été perpétrées dans les écoles abritant des résidences étudiantes. « De nombreuses plaintes restent impunies et les cas continuent de se multiplier. Il existe de nombreuses écoles à travers la province», a déclaré l’enseignant au journal.

Dans les écoles situées dans les villes du Cenepa et Nievales agresseurs ont infecté les mineurs avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). « En raison de problèmes de discrimination, ils ne les publient pas, mais nous connaissons déjà de près les enseignants séropositifs », a-t-il déclaré.

Le chef du ministère de la Santé s’est rendu à la Commission de défense du Congrès.| Minsa

Selon un rapport de Santé avec loupe, Condorcanqui C’est la province qui compte la plus grande population indigène amazonienne en nombre d’habitants de tout le pays et constitue une localité d’un intérêt particulier pour le ministère de la Santé car sa population Awajún, le deuxième plus grand peuple indigène de l’Amazonie péruvienne, présente une prévalence de VIH (pourcentage de personnes infectées par le virus) élevé.

Alors que la prévalence nationale est de 0,3%, dans ce groupe elle est de 1,8%. Condorcanqui Elle figure également parmi les sept provinces les plus pauvres du pays selon l’Institut national de la statistique et de l’informatique (INEI). Entre 2019 et 2021, 27 personnes séropositives sont décédées, même si, en raison de la sous-déclaration des cas, on estime que ces chiffres sont en réalité beaucoup plus élevés.

Les informations recueillies par l’association montrent que, sur les 90 élèves évalués à l’école Ciro Alegría, huit ont été testés positifs. De plus, ils préviennent que seulement 25 % des cas dans cette province ont accès aux antirétroviraux. Sans ces médicaments, l’espérance de vie après l’infection peut atteindre cinq ans.

Selon Pioc, le ministère de l’Éducation a ignoré les plaintes et les a qualifiées d’exagérées, même si jusqu’à la clôture de cette note, le portefeuille n’a fait aucun commentaire sur le sujet. « J’ai reçu des plaintes d’enseignants qui, en échange de serviettes hygiéniques, ils demandent des relations sexuelles aux étudiants (…) Lorsque j’ai déposé cette plainte au RPP, le ministère de l’Éducation a pris la parole en disant qu’il n’y avait aucun cas dans le système concernant ces violences, qu’il s’agissait d’exagérations », a-t-il noté.

« Depuis votre bureau à Lima, vous ne trouverez pas de cas car beaucoup ne connaissent pas le système, il n’y a pas d’électricité ni d’internet là-bas. Comment vont-ils porter plainte ? Si vous regardez le contexte, vous trouverez un certain nombre de cas », s’est-il interrogé.

-

PREV Cali a rejeté une offre juteuse pour Juan José Córdoba
NEXT Vidéo : Le sujet a construit une grotte pour se cacher de la police au nord de Bucaramanga