Ce vendredi, le Bureau en Colombie du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a souligné l’accord conclu entre l’Institut colombien de protection de la famille (ICBF) et l’Association des autorités traditionnelles du Conseil Indigène Régional de Huila (CRIHU), composé des peuples Nasa, Misak, Yanacuna, Embera Chami, Inga, Andaquíes, Tama et Pijao, afin d’œuvrer à prévenir le recrutement forcé de mineurs.
Les réunions pour parvenir à cet accord ont eu lieu entre mercredi et jeudi à Hobo, Huila, et ont été accompagnées par l’ONU des Droits de l’Homme.
Le Bureau a rappelé que l’enfance dure jusqu’à 18 ans et avant cet âge « tout recrutement est forcé »».
L’organisation a souligné que l’accord conclu cherche à protéger les filles, les garçons et les adolescents autochtones de Huila.
Dans le cadre des réunions de cette semaine, l’ICBF a confirmé qu’elle travaillerait à la construction d’une maison de protection pour les enfants indigènes, ainsi qu’à garantir l’existence de voies de prévention et de protection.
L’institut s’est également engagé à mener une analyse de la protection avec une approche différentielle et à prêter attention aux familles prioritaires par l’Association des autorités traditionnelles du Conseil régional autochtone de Huila, comme le rapporte l’ONU Human Rights.
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