optimisme, réalisme et pression dans la Copa América… (lui dit Meluk)

optimisme, réalisme et pression dans la Copa América… (lui dit Meluk)
optimisme, réalisme et pression dans la Copa América… (lui dit Meluk)
-

La frontière est mince entre l’optimisme éclairé et les fausses attentes. C’est la même chose qu’entre le réalisme et la pression pour faire preuve de force auprès de l’opinion publique et face au pouvoir. Ils enseignent cela à l’université. L’équipe nationale colombienne Une Copa América commence, contre le Paraguay, dans laquelle des secteurs de critiques, pour montrer leur force idéalisée et leur puissance supposée, réclament le titre.

Selon les critères de

Aux faits : la Colombie, avec sa troisième place aux éliminatoires sud-américaines pour la Coupe du Monde 2026 et ses 20 matchs sans défaite en deux ans (15 victoires, 5 nuls) éveille une excitation évidente et naturelle chez les supporters. Il a vaincu des puissances comme l’Allemagne, le Brésil et l’Espagne !

Colombie, aux données

Sélection colombienne

Photo:FCF

De plus, son attaque de 38 buts (1,9 par duel), soutenue par son système de sécurité de 14 buts contre (0,7 par match avec onze clean sheet, plus de la moitié des matchs), place la Colombie dans une certaine capacité à rivaliser, à lutter contre n’importe quel rival.

Et aussi parce que c’est du football : la Grèce a remporté la Coupe d’Europe et Once Caldas, un Libertadores. Capisci…?

Avec tout ça – attention ! – la Colombie n’est pas favorite pour le titre. Il faut comprendre d’emblée que le parcours probable vers le titre est un véritable champ de mines. Voyez, par exemple : le dernier match de la phase de groupes est contre le Brésil, puis, en quarts de finale, ils auraient l’Uruguay ou les États-Unis comme rivaux possibles, et, s’ils atteignaient les demi-finales, ils affronteraient peut-être à nouveau le Brésil. Et l’hypothétique finale serait contre l’Argentine.

Un parcours difficile pour la Colombie

Equipe nationale de Colombie contre Paraguay

Photo:EFE

Au-delà de la facilité : « pour être champion il faut battre tout le monde ! », le parcours colombien ressemble à Indiana Jones dans les chasseurs de l’arche perdue ou le temple de la perdition.

Et un « petit détail » supplémentaire : ces rivaux possibles sont ceux qui dépassent de peu la Colombie en termes de favoritisme pour le titre, selon des cabinets spécialisés. Dans leur ordre, ce sont : L’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et les États-Unis, ces derniers, sont dans certains endroits à égalité avec la Colombie.

James, Luis Díaz et Néstor Lorenzo.

Photo:FCF

Une chose est l’optimisme, une chose est de savoir qu’il existe la capacité de rivaliser sans ignorer les vertus des rivaux potentiels, et une autre chose est de créer de fausses attentes sans intentions cachées ou d’être une pom-pom girl avec une minijupe et des pompons.

La « vraie réalité », avec le classement Fifa de la semaine dernière, dit que la Colombie est prête à être demi-finaliste et à se battre pour la troisième place. Le lien sud-américain lui-même le démontre.

Comme dans la salsa de Gilberto Santa Rosa, ma conscience me dit que je ne peux pas oublier tout ça, mais mon cœur me crie qu’il faut le faire… C’est pour les fans !

La Copa América commence pour la Colombie et beaucoup l’ont déjà championne sans la jouer.

Meluk lui dit

GABRIEL MÉLUK

Éditeur SPORTIF

@MelukLeCuenta

Plus d’actualités sportives

-

PREV l’Éducation appelle au renouvellement des contrats
NEXT Jesús Sáez Peña a reçu le badge I Or du CETM La Rioja