Tout sur un éventuel accord Hamas-Israël

Tout sur un éventuel accord Hamas-Israël
Tout sur un éventuel accord Hamas-Israël
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Plus d’un mois après que l’attaque surprise du Hamas contre Israël a conduit à la guerre la plus meurtrière que la région ait connue depuis de nombreuses décadences, le chef du groupe palestinien, Ismail Haniyeh, a déclaré que les deux parties étaient sur le point de conclure une trêve.

Outre la libération des otages pris pendant et après les attaques du 7 octobre, la trêve marquera également la fin du bain de sang en cours à Gaza, où plus de 13 300 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées.

Bien qu’il n’y ait pas de réponse immédiate de la part d’Israël sur les efforts de négociation en cours, Haniyeh a déclaré sur Telegram que l’accord pourrait être sur le point d’être finalisé. “Nous sommes sur le point de parvenir à un accord sur la vérité”, a-t-il déclaré.

Selon l’agence de presse AFP, des sources du Hamas ont confirmé l’accord du groupe sur les termes de l’accord, au premier rang desquels figure la libération des otages.

Entre 50 et 100 civils israéliens et ressortissants étrangers, pris en otages par le Hamas, seraient libérés mais pas de militaires. En échange, près de 300 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, seraient libérés des prisons israéliennes.

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L’accord, selon certaines informations, prévoit également une trêve de cinq jours qui comprend un cessez-le-feu et des opérations aériennes israéliennes limitées au-dessus du sud de Gaza, la région d’où les étrangers et les blessés sont évacués par la frontière égyptienne de Rafah.

Lundi, le président américain Joe Biden avait laissé entendre qu’un accord serait bientôt conclu, négocié par le Qatar, où le Hamas dispose d’un bureau politique. Le président du Comité international de la Croix-Rouge a également rencontré le chef du Hamas au Qatar.

L’accord, s’il est finalisé, apporterait un soulagement aux Gazaouis qui vivent depuis plus de six semaines sous les bombardements israéliens qui ont détruit de grandes parties de la ville assiégée et qui fonctionnent avec un minimum de nourriture, d’eau et de carburant.

Selon des sources du Hamas et du Jihad islamique, l’accord permettrait également à jusqu’à 300 camions de nourriture et d’aide médicale d’entrer à Gaza. Israël hésite à autoriser l’entrée de carburant dans la bande de peur qu’il ne soit utilisé par le Hamas dans des roquettes ou par d’autres moyens paramilitaires.

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