Les centrales électriques à cycle combiné au gaz naturel ont augmenté leur utilisation grâce à une technologie améliorée

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Le taux d’utilisation moyen (ou facteur de capacité) de l’ensemble du parc américain de centrales électriques à turbine à gaz naturel à cycle combiné (CCGT) a augmenté à mesure que l’efficacité opérationnelle des nouvelles unités CCGT s’est améliorée. Le facteur de capacité CCGT est passé de 40 % en 2008 à 57 % en 2022. Une efficacité accrue a amélioré la compétitivité des unités CCGT plus récentes par rapport aux autres sources de carburant et aux unités CCGT plus anciennes.

Deux facteurs affectent l’utilisation d’une unité CCGT : l’efficacité du générateur et le coût du gaz naturel livré. Une technologie plus avancée de turbines à gaz naturel de classe H et J est entrée sur le marché au milieu des années 2010, augmentant ainsi l’efficacité des nouvelles centrales électriques alimentées au gaz naturel. La baisse des prix du gaz naturel augmente généralement les facteurs de capacité des centrales électriques alimentées au gaz naturel, car l’électricité produite est moins chère que celle provenant d’autres sources, telles que les centrales alimentées au charbon. En 2012 et 2015, les facteurs de capacité annuels moyens des unités CCGT ont augmenté de plus de sept points de pourcentage lorsque le prix annuel du gaz naturel au Henry Hub a diminué.

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Les opérateurs de réseau répartissent généralement les générateurs de manière séquentielle, du coût le plus bas au coût le plus élevé. Étant donné que les unités CCGT construites entre 2010 et 2022 ont généralement les coûts d’exploitation les plus bas, elles sont expédiées plus fréquemment que les centrales électriques CCGT plus anciennes. En 2022, le coefficient de capacité des tranches CCGT mises en service entre 2010 et 2022 s’élève en moyenne à 64 %, contre 55 % pour celles mises en service entre 2000 et 2009 et 35 % pour les tranches mises en service entre 1990 et 1999.

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Environ la moitié de la capacité actuelle des centrales CCG a été construite entre 2000 et 2006. Cette augmentation soudaine du nombre de centrales CCG était une réponse aux pénuries d’électricité survenues à la fin des années 1990, coïncidant avec l’arrivée de nouvelles turbines à gaz naturel de classe F plus efficaces. le marché. Aujourd’hui, bon nombre de ces centrales CCGT ont environ 20 ans, ce qui pourrait entraîner une baisse des facteurs de capacité à mesure que les unités vieillissent.

Les taux de chaleur inférieurs, le rapport de la quantité de combustible nécessaire pour produire une unité d’électricité, sont le résultat d’une efficacité accrue des nouvelles centrales électriques CCGT. Les centrales CCGT construites entre 2010 et 2022 ont le taux de chaleur moyen le plus bas parmi toutes les centrales CCGT, à 6 960 unités thermiques britanniques par kilowattheure (Btu/kWh) en 2022, soit 7 % de moins que les unités construites entre 2000 et 2009.
Source : AIE

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