Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réaffirmé l’engagement d’Israël en faveur de la prochaine opération militaire à Rafah et a écarté la possibilité d’un cessez-le-feu avec le Hamas jusqu’à ce que les conditions clés soient remplies, lors d’une réunion avec les familles des soldats tombés ou enlevés dans la guerre actuelle.
S’adressant aux familles du Forum de la Bravoure et du Forum Hatikva, Netanyahu a souligné que les objectifs fixés au début du conflit restent inchangés.
“Nous avons commencé l’évacuation de la population de Rafah. Une opération y aura lieu prochainement”, a-t-il déclaré. Il a ensuite ajouté qu’environ 200 000 civils s’étaient déjà déplacés en prévision de cette importante manœuvre terrestre.
Tout en reconnaissant que de sérieux efforts ont été déployés pour parvenir à un accord sur les otages, Netanyahu a affirmé que mettre fin au conflit n’était pas négociable sans s’attaquer à la menace posée par le Hamas. “L’idée selon laquelle nous arrêterions la guerre sans démanteler les quatre bataillons du Hamas à Rafah est hors de question”, a-t-il déclaré.
Concernant la possibilité d’une libération partielle des otages, Netanyahu a souligné la position intransigeante du Hamas. “Le Hamas insiste sur une chose : la fin de la guerre, et nous n’accepterons jamais cela. Je ne suis pas disposé à l’accorder”, a-t-il déclaré.
Les remarques de Netanyahu interviennent dans le cadre des efforts en cours pour négocier un cessez-le-feu et obtenir la libération des otages détenus par le Hamas.
Malgré les engagements diplomatiques, le Premier ministre a souligné que tout accord avec le Hamas ne se ferait pas au détriment de la fin de la guerre.
