L’or a peu changé avec les données économiques américaines disponibles

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Depuis sa création en 2003, l’Autorité saoudienne du marché des capitaux (CMA) s’efforce de protéger les investisseurs et de créer un climat d’investissement favorable pour renforcer la confiance dans le marché des valeurs mobilières.

Cet engagement se reflète dans ses efforts continus pour traquer et pénaliser ceux qui ont profité illégalement des activités d’investissement.

De 2023 à fin mai de cette année, l’autorité a infligé une amende à 39 investisseurs pour un total de plus de 403 millions de riyals saoudiens (107,5 millions de dollars). L’année dernière, il y a eu 17 contrevenants, mais au cours des cinq premiers mois de cette année, ce nombre est passé à 22.

Le Dr Ahmed Al-Tamimi, avocat agréé spécialisé dans les valeurs mobilières et fondateur du « Cabinet de droit et de conseil juridique Al-Madina », a expliqué à Asharq Al-Awsat comment les investisseurs enfreignent les règles et à quelles sanctions ils s’exposent.

Al-Tamimi a expliqué que manipuler les cours boursiers en diffusant de fausses informations ou des rumeurs est contraire à l’article 49 de la loi sur le marché des capitaux et aux articles 2, 3 et 8 du règlement sur la conduite du marché.

La réglementation interdit à quiconque de créer intentionnellement une fausse impression sur le marché, les prix ou la valeur d’un titre afin d’influencer autrui à acheter, vendre ou s’abstenir de négocier ce titre.

Al-Tamimi a souligné des actions telles que passer des ordres ou des transactions sur un titre pour créer une fausse impression d’activité ou d’intérêt commercial. Cela inclut l’utilisation de la technologie pour automatiser les commandes en fonction d’instructions prédéfinies.

Il a également mentionné des tactiques telles que la fixation de prix prédéterminés pour l’achat ou la vente, l’influence sur les prix d’ouverture ou de clôture et l’influence sur les prix d’autres titres.

Al-Tamimi a précisé que les investisseurs enfreignent les règles en répandant des rumeurs. Cela signifie partager de fausses informations ou opinions pour manipuler le prix ou la valeur d’un titre, qu’il s’agisse de leur propre déclaration ou de celle de quelqu’un d’autre.

J’ai expliqué que les transactions avec des connaissances privilégiées sont couvertes par l’article 50 de la loi sur le marché des capitaux et par les articles 4, 5 et 6 du règlement sur la conduite sur le marché.

Il s’agit d’informations relatives à un titre qui pourraient avoir un impact significatif sur son prix ou sa valeur si elles étaient rendues publiques.

Il est interdit à ceux qui ont accès à de telles informations de les échanger ou de les partager avec d’autres personnes susceptibles d’échanger les titres concernés.

Selon l’article 50, toute personne disposant d’informations privilégiées en raison de sa famille, de son travail ou de ses contrats (appelée la personne informée) ne peut pas échanger ou partager ces informations en s’attendant à ce que d’autres les échangent.

Al-Tamimi a noté que la CMA protège non seulement directement les citoyens et les investisseurs, mais met également en place des défenses.

Selon l’article 11 du Règlement sur la conduite du marché, les institutions financières et les personnes physiques enregistrées ne peuvent accepter ou exécuter des ordres s’ils soupçonnent une manipulation ou un délit d’initié.

Ils doivent informer l’autorité dans les trois jours s’ils rejettent une commande. Si des soupçons surviennent après l’acceptation d’une commande, ils doivent en informer dans les trois jours suivant la découverte des raisons. L’autorité encourage également le signalement des violations en offrant des récompenses financières aux lanceurs d’alerte pour leur protection.

Al-Tamimi a expliqué que les investisseurs s’exposent à des sanctions pour des actions telles que la manipulation du marché, la propagation de rumeurs ou la négociation d’informations privilégiées.

Les sanctions vont des avertissements à des amendes trois fois supérieures aux gains réalisés ou aux pertes évitées en raison de la violation, en passant par une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans.

En outre, Al-Tamimi a mis en garde les investisseurs contre l’ignorance des réglementations du marché, car cela ne les exonère pas de leurs responsabilités, surtout s’ils gèrent leurs portefeuilles sans autorisation appropriée.

Il a également noté que les investisseurs concernés peuvent déposer des plaintes auprès de la CMA et demander une indemnisation par l’intermédiaire du Comité de règlement des différends en matière de valeurs mobilières.

Al-Tamimi a souligné l’engagement de la CMA à protéger les citoyens et les investisseurs contre les pratiques déloyales ou frauduleuses dans le commerce des valeurs mobilières.

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