du Bafici au cinéma commercial

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Les relations familiales conflictuelles entre une mère et sa fille sont le centre dans lequel Luz Orlando Brennan ancre l’histoire de L’étoile que j’ai perdue. Mirta Busnelli et sa fille dans la vraie vie, Ana Paulscomposent Norma et Celeste, la première actrice, la seconde écrivain en herbe.

Les confrontations, les collisions entre les uns et les autres sont aussi dues au fait que Norma arrive à un âge où on ne lui propose pas les meilleurs rôles pour jouer. Et lorsqu’elle accepte, à contrecœur, de jouer dans une pièce de théâtre, dans le rôle d’une femme encore plus âgée qu’elle, atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle-même, peu à peu, commence à confondre fiction et réalité.

« Sur scène, je ne me trompe pas, dans la vie, oui », dit-il habituellement lorsqu’il doit déployer ses armes dans un dialogue décalé avec sa fille. Ou avec n’importe qui : le film entoure Norma d’autres personnages secondaires, du metteur en scène de la pièce au petit ami poète de sa fille, une sorte de manager et son ancien petit ami (Gustavo Garzón), qui lui faisait alors croire que le bébé qu’elle portait était le sien. Mais non.

L’étoile que j’ai perdue Il combine drame et comédie, cette dernière étant presque toujours dans la bouche de Norma. « Vous avez toujours eu un talent pour le mélodrame », dit-on à quelqu’un qui a passé « la moitié de ma vie » seul.

Busnelli incarne une actrice en relation difficile avec l’environnement et avec sa fille. Photos chez Cinétren

Le fait que sa fille se marie et quitte la maison fait remonter le thème du nid vide, même si le thème de la maladie d’Alzheimer est plus prédominant dans l’intrigue. Même Norma critique son homonyme, Norma Aleandro, dans Le fils de la mariéeoù l’actrice L’histoire officielle elle jouait précisément une femme atteinte de la maladie d’Alzheimer.

L’attrait des dialogues

Ce n’est pas le seul film argentin auquel il est fait référence. En guise de clin d’oeil, des images de mariage secretd’Alejandro Agresti, dans lequel Busnelli a joué.

Ana Pauls, dans une scène du premier film de Luz Orlando Brennan.

Le film s’installe et génère de l’attraction dans les dialogues, et dans les performances. Busnelli et Pauls sont très bons, et dans le casting, en plus de Garzón, il y a Susana Varela et Julieta Giménez Zapiola, qui depuis La fin de l’amour croît.

Dans son premier long métrage, Luz Orlando Brennan fait preuve d’un savoir-faire allant du scénario à la production, même si le résultat semble quelque part entre tronqué et ouvert.

“L’étoile que j’ai perdue”

Comédie dramatique. Argentine, 2024. 99′, SAM 13. De: Lumière Orlando Brennan. Avec: Mirta Busnelli, Ana Pauls, Gustavo Garzón, Susana Varela, Ezequiel Asnaghi, Julieta Giménez Zapiola. Pièces: Cinépolis Recoleta, Showcase Norcenter et Haedo, Hoyts Unicenter.

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