Le groupe colombien EPM détient une participation de plus de 30% sur le marché de l’énergie et parmi ses filiales se trouve Afinia, qui dessert cinq départements de la côte caraïbe et n’est toujours pas à l’équilibre financier.
Dans un dialogue avec LR, John Maya, directeur du conglomérat, a souligné que l’une des alternatives envisagées pour stabiliser l’opération concerne l’énergie prépayée.
EPM est déjà fort dans la production d’énergie hydraulique et le responsable a révélé qu’il était prévu de renforcer la participation aux sources renouvelables non conventionnelles.
– Quelle est la santé financière du Grupo EPM ?
– En ce moment, je veux dire que Nous allons bien, avec évidemment des défis importants. Nous essayons de stabiliser l’organisation d’un point de vue technique, nous avons à cœur de récupérer l’EPM, qui a toujours été une référence en termes de qualité de service.
– Mais dans quel état se trouvent les indicateurs tels que les capitaux propres et autres qui mesurent la qualité financière ?
– Excellent. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards de pesos colombiens (environ 2,4 milliards de dollars) au cours de ces quatre mois, ce qui reflète de très bonnes conditions financières.
L’un des fondements de notre gestion est la transparence dans la gestion des ressources publiques. Nous cherchons toujours à faire en sorte que cette efficacité se reflète dans les indicateurs financiers et c’est ce qui signifie qu’au cours de ces quatre premiers mois, nous avons de très bons résultats. Nous espérons que d’ici la fin de l’année nous aurons les meilleurs résultats de l’histoire de l’EPM.
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– Que peut-on faire avec Afinia et l’opération sur le littoral ?
– Afinia est un enjeu important, elle compte plus de 1,7 millions de clients répartis dans cinq départements et 90% des utilisateurs appartiennent aux strates 1,2 et 3, avec des conditions de revenus difficiles car un pourcentage très élevé est informel.
Comprenant cette réalité socio-économique, nous devons nous adapter et entrer avec la technologie que nous appelons prépayée, nous devons la massifiser et c’est l’un des défis que nous avons pour que les gens puissent contrôler leur consommation d’énergie en fonction de leurs revenus.
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