Les conditions mises à jour permettent à Trump de parler à nouveau des témoins du procès (au cours duquel il a été reconnu coupable des 34 chefs d’accusation retenus contre lui), notamment de son ancien avocat Michael Cohen et de l’actrice Stormy Daniels elle-même, qu’il n’a cessé d’attaquer.
La levée partielle de l’ordonnance intervient moins de 48 heures avant le premier débat présidentiel de 2024, où l’ancien président devrait s’exprimer sur sa condamnation dans l’affaire qui sera jugée le 11 juillet.
Le silence reste en vigueur en ce qui concerne les procureurs qui supervisent le processus, à l’exception du procureur Alvin Bragg et du juge Juan Merchan, bien que ce dernier ait prévu qu’il lèverait ces restrictions après le prononcé de la peine.
Trump a été reconnu coupable de falsification de dossiers commerciaux le mois dernier en relation avec le paiement de 130 000 dollars par l’intermédiaire de Cohen à Daniels avant les élections de 2016 afin de garder secrète son histoire sur une prétendue affaire qui aurait terni son image à l’époque.
L’ancien président a critiqué l’ordre de silence comme une violation de ses droits au titre du premier amendement, surtout compte tenu de son statut de candidat républicain presque certain à la présidentielle.
Dans la décision de mardi, Merchan a défendu sa décision initiale d’imposer l’ordonnance, notant que les cours d’appel l’avaient confirmée.
“Les deux ordonnances étaient étroitement adaptées pour répondre aux préoccupations importantes liées au discours extrajudiciaire de l’accusé”, a-t-il écrit.
Le magistrat a déterminé que Trump avait violé l’ordre de silence à 10 reprises avant et pendant son procès, pour lequel il avait été condamné à une amende de 1 000 dollars à chaque fois. En outre, il l’a averti que s’il continuait à ignorer les dispositions, il risquait la prison.
Le procès pénal et le verdict de culpabilité unanime du jury ont fait de Trump le premier ancien président de l’histoire des États-Unis à traverser une telle épreuve.
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