Les maîtres et leurs disciples à Colnaghi pour la London Art Week

Les maîtres et leurs disciples à Colnaghi pour la London Art Week
Les maîtres et leurs disciples à Colnaghi pour la London Art Week
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Parmi eux, on trouve par exemple Fruit de l’amitié : portraits de Mary Beale, qui présente 25 de ses œuvres provenant de collections publiques et privées. Dans un voyage qui s’interroge sur la façon dont la peintre a radicalement inversé les rôles de genre de l’époque, avec son mari Charles se consacrant à la carrière de sa femme et soutenant avec diligence son atelier, l’exposition comprend des autoportraits, des portraits de sa famille et de ses amis, ainsi que des commandes. officiel.

Ce type d’affection ou de collaboration entre créateurs est précisément ce que Colnaghi étudie dans son exposition de Des couples. Une proposition qui se concentre sur la comparaison de paires d’œuvres – qu’elles soient de maîtres anciens ou d’artistes modernes – pour montrer le pouvoir durable de l’inspiration dans le temps.

Ainsi, par exemple, on retrouve le Danseuse Espagnole (Danseuse espagnole), peint par Pablo Picasso en 1900, à côté du Portrait de Cécile Miguel (1950-1955), de Françoise Gilot. Les deux peintres ont entretenu une relation compliquée et étouffante – surtout pour elle – pendant dix ans, qui a inspiré, entre autres, le portrait Femme-fleur (1949) du créateur espagnol.

Moins truculente était la relation entre José de Ribera et Luca Giordano, disciple d’El Españoleto. Ce peintre italien du baroque tardif était le fils d’Antonio Giordano, un auteur assez méconnu et un ami proche de Ribera. Dès son plus jeune âge, Luca commence à travailler avec le créateur espagnol à Naples et voyage avec lui dans toute l’Italie, ce qui lui permet de développer une grande habileté dans sa peinture. Reflet de cette inspiration maître-disciple, la galerie londonienne montre les tableaux face à face. Archimède de Ribera et un astrologue par Giordano.

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