Une chorégraphie mythique pour baisser le rideau sur une scène

-

La nouvelle du non-renouvellement de Joaquín de Luz à la tête du Compagnie nationale de danse de la part de l’Inaem a quelque peu assombri la veille de la présentation du groupe au Teatros del Canal – qui a accroché le panneau “Pas de billets de foin” pendant les quatre jours de l’exposition. Il y a présenté un programme qui est, selon son directeur, un exemple de la polyvalence du CND, qui José Carlos Martinez Cela a illuminé son visage « classique », sans abandonner l’œuvre contemporaine, un chemin que Joaquín de Luz a suivi et que nous espérons que son successeur poursuivra.

  • Chorégraphies
    « Heatscape » (Justin Peck / Bohuslav Martinů), « Le Jeune Homme et la Mort » (Roland Petit / JS Bach), « Cantate » (Mauro Bigonzetti / Assurd)
  • adresse
    Joaquín de Luz
  • Interprètes
    Compagnie nationale de danse
  • Solistes
    Yanier Gómez Noda, Yaman Kelemet
  • Lieu
    Théâtres Canal, Madrid

Cette fois, ce visage contemporain de la compagnie a joué, avec deux nouveautés : “Le Jeune Homme et la Mort”, la chorégraphie légendaire de Roland Petit; et ‘Cantate’, de l’italien Mauro Bigonzetti. Le programme a été complété par une œuvre sortie l’année dernière : ‘Heatscape’, de Justin Peck (une belle chorégraphie néoclassique et influences balanchiniennes, que la compagnie a intégrée à son répertoire l’année dernière).

Le grand attrait du programme est sans aucun doute l’inclusion de « Le Jeune Homme et la Mort », une chorégraphie légendaire de Roland Petit (1924-2011), l’un des plus grands créateurs de danse du XXe siècle. Jean Cocteau a créé une histoire sombre et simple d’amour, d’art et de mort et le chorégraphe a utilisé la musique solennelle de « Passacaglia » de Bach, avec une orchestration d’Ottorino Respighi. Sa première à Paris en 1946 fut un choc, et la même chose se produira lors de ses présentations dans le monde entier ; Il arrive à Madrid douze ans plus tard et, curieusement, il le fait dans un spectacle de la compagnie de Pilar Lópezqui a inclus cette pièce dans son programme de danse espagnole, dansée par Jean Babilée (son interprète d’origine et pour qui la chorégraphie a été créée) et Claire Sombert. Taylor Hackford ouvert avec cette pièce, dansée par un étonnant Mikhaïl Barychnikovson film « Sunny Nights » (1985).

La chorégraphie magnétique est un coup de poing dans le ventre des spectateurs. La musique de Bach (à l’origine pour orgue), à ​​la fois calme et inquiétante, entoure les mouvements, entre danse et gymnastique, du protagoniste désespéré, suivis du pas de deux désespéré et de la fin terrible. Yanier Gómez Noda Il donne vie au jeune homme avec la dramaturgie et la maîtrise du corps qu’exige la chorégraphie très exigeante, avec des mouvements précis et dérangeants. À ses côtés, Yaman Kelemetavec un personnage mystérieux et ludique à la fois.

“Cantate”, de l’Italien Mauro Bigonzetti, est une chanson qui prend vie à travers la musique du groupe Assurer, qui réinterprète le folklore du sud de l’Italie avec ses chansons qui entremêlent nostalgie, joie et nature. La chorégraphie est contagieuse à exposer à travers des scènes pleines d’énergie et de clair-obscur (les costumes colorés mais en lambeaux y contribuent), dans une œuvre vitale, inspirée et passionnée, très bien interprétée par la troupe de la Compagnie Nationale de Danse.

-

NEXT ‘Magaly TV La Firme’ LIVE : suivez la couverture complète du meilleur du divertissement, ampay et réactions