Dans un marché des changes réduit par la grève des producteurs de pétrole, la Banque centrale a vendu 92 millions de dollars

Dans un marché des changes réduit par la grève des producteurs de pétrole, la Banque centrale a vendu 92 millions de dollars
Dans un marché des changes réduit par la grève des producteurs de pétrole, la Banque centrale a vendu 92 millions de dollars
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(Reuters/Agustin Marcarien/Illustration)

Le montant négocié dans le segment cash a chuté ce lundi à 282,2 millions de dollars, au niveau le plus bas depuis février, et environ 37 millions de dollars ou 11,7% en dessous de ce qui a été négocié vendredi 26. Compte tenu de cette baisse, due à la grève. ports commandés par ATE, la grève des pétroliers et les pluies insistantes de la semaine dernière, La Banque centrale a vendu 92 millions de dollars sur le marché de gros, après 24 tours opérationnels sans ventes.

L’entité monétaire accumule un solde en faveur de son intervention de change de 3 154 millions de dollars jusqu’à présent en avril, au sixième mois avec des résultats positifs. Depuis lundi 11 décembre, après l’inauguration de Javier Milei, l’entité monétaire réalisée achats nets de 14 547 millions de dollars. La Centrale n’a réalisé des ventes qu’en quatre roues opérationnelles à partir du 11 décembre – et celle du vendredi 19 avril a été la seule à présenter un solde neutre – puisque Santiago Bausili a assumé la présidence de l’organisation.

D’un autre côté, le Réservations les marchés internationaux ont terminé sur une baisse de 260 millions de dollars, 29 877 millions de dollars, sur une journée avec une baisse de 0,2% pour le yuan chinois. Les réserves brutes s’améliorent sous l’administration de La Libertad Avanza de 8.669 millions de dollars (+40,8%), contre 21.208 millions de dollars le 7 décembre.

Comme le syndicat ATE, qui a appelé à la mesure de la force au Senasa après que soit connu l’avis de la Loi des Bases qui cherche une réforme de l’administration de l’État, le Syndicat des travailleurs et employés du pétrole (SOEA) de San Lorenzo (Santa Fe), l’un des plus grands ports d’exportation agro-alimentaire d’Argentine, a annoncé ce samedi une grève illimitée en réponse aux réformes proposées.

L’objectif principal de la grève, qui a débuté ce lundi, est d’exprimer le rejet du retour de l’impôt sur le revenu et des 17 articles qui composent la réforme du travail du gouvernement. Le syndicat était déjà en conflit avec le parti au pouvoir en raison du manque d’approbation de ses partenaires.

“Nous sommes entièrement d’accord sur le fait que les salaires ne devraient pas faire partie de l’impôt sur le revenu, mais il est contradictoire de paralyser le secteur qui verse de très bons salaires, de sorte que ceux qui sont largement employés perdent de l’argent”, a-t-il déclaré. Gustavo Idigorasprésident de CIARA-CEC (la Chambre de l’industrie pétrolière de la République argentine et le Centre des exportateurs de céréales).

« Au-delà des délais imposés par les questions climatiques, avec pour conséquence un ralentissement du rythme des achats de la BCRA, les opérateurs anticipent cet événement comme temporaire, c’est pourquoi les liquidations vont bientôt s’accélérer, même s’ils devront également faire face à des importations plus importantes. Malgré la baisse des taux, accompagnant l’attente d’une désinflation, les dollars financiers continuent de réagir sereinement, après un modeste réaménagement surtout activé par certains opérateurs enclins à clôturer rapidement les paris vers le carry-trade“, a décrit l’économiste Gustavo Ber.

“La Banque centrale de la République argentine du 7 décembre 2023 à ce jour a montré une augmentation des réserves de 41,6%, il faut tenir compte du fait qu’à la fin du mois elle effectuera un paiement au FMI qui la placera à nouveau en dessous de la barrière psychologique des 30 milliards de dollars. Courant mai, l’arrivée des récoltes de soja et de maïs devrait fortement pousser les réserves à la hausse. Les problèmes de récolte liés aux conditions climatiques et à la logistique ont retardé l’arrivée des marchandises au port. Ce n’est que fin mai qu’on saura si les marchandises sont au rendez-vous. volonté de l’agriculteur de conserver des marchandises ou de les vendre. Les semis de blé devraient commencer prochainement, là où les chiffres ont commencé à se fermer, mais la superficie à planter pourrait diminuer de 5%, selon les données de la Bourse de Rosario», a déclaré l’analyste. Salvador Di Stefano.

Le consultant F2 Andrés Reschini Il voit avec inquiétude « le retard de la récolte, dû aux mauvaises conditions climatiques, ajouté au faible prix international des graines oléagineuses (pour le soja) qui provoque une stagnation du volume des liquidations à un niveau inférieur à celui des première semaine de février. tandis qu’on constate une croissance des quantités demandées par les particuliers ayant accès au taux de change officiel et tout cela ralentit le rythme d’accumulation des réserves de la BCRA. On s’attend à ce qu’à mesure que les conditions météorologiques s’améliorent, les récoltes reprennent leur rythme et nous constatons une augmentation des ventes. »

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