Parallèlement à ce que l’on considère sur le marché des changes comme une normalisation de la liquidation de l’agriculture, le marché a retrouvé du volume hier et les cotations en dollars ont montré le plus grand flux de devises. Le principal dollar financier, le cash avec règlement, a chuté de 1,6% et a clôturé à 1 095 $ tandis que le MEP ou dollar boursier a chuté de 1,4% à 1 048 $, ramenant les deux valeurs au niveau d’avant l’augmentation des taux appliquée la semaine dernière lorsque la Centrale La banque a réduit le taux de politique monétaire de 10 points de pourcentage.
Il s’agit de la deuxième baisse en deux semaines, après l’obtention de mauvais résultats lors de l’appel d’offres pour la dette du Trésor, avec lequel il a été interprété que la décision visait à imposer une plus grande liquidité au Trésor à partir du désarmement de la dette des investisseurs dans les pensions centrales de la Banque. Parallèlement à une série de jours au cours desquels les conditions météorologiques et des événements spécifiques tels que la grève des travailleurs du pétrole ont affecté les revenus des dollars des campagnes, les prix sur le marché des changes ont été soumis à une plus grande pression, ce qui a finalement cédé la place à une offre plus importante de devises étrangères. . Autrement dit, si, comme prévu, le taux de liquidation s’intensifie, la tendance des prix sera à nouveau à la baisse et, de ce fait, l’écart reviendra à des niveaux minimaux.
« Petit à petit, nous commençons à constater un plus grand volume d’opérations. Le MULC a fonctionné 50 % de plus qu’hier et cela s’est fait sentir sur le marché du câble et du MEP. La journée a bien commencé, il y a eu un léger rebond à midi et vers la fin elle a encore baissé. Termine la journée à 1090 CCL et 1048 MEP. Echange autour de 4%. En raison de la façon dont le cycle s’est terminé, nous pensons que demain pourrait être un autre jour de baisse du taux de change», a prévenu Nicolás Cappella, analyste du Groupe IEB.
Hier, le marché a échangé 344 millions de dollars, dont la Banque centrale a retenu 219 millions de dollars, avec un solde pour les importateurs de 125 millions de dollars, ce qui, selon Cappella, indique la normalisation progressive de la liquidation de la récolte, dont il reste encore un long chemin à parcourir. aller. sur le point de voir. En effet, la dernière mise à jour de la Bourse des Grains de Buenos Aires indique que l’avance de la récolte de soja, qui a déjà commencé en mai, se situe à seulement 36% de la production projetée, ce qui signifie un retard record, seulement dépassé par les retards enregistré il y a près de 10 ans, en 2015.
«On s’attend à ce que cette semaine la liquidation de l’agriculture commence à s’accélérer. Nous espérons que l’offre des exportateurs augmentera avec la liquidation du gros et, par conséquent, contenir le CCL dû au système 80/20%”, a déclaré hier le cabinet de conseil financier PPI, faisant allusion au “blend dollar”. En ce sens, il a souligné que le dollar financier a augmenté de 2,8% la semaine dernière, sous l’effet de la nouvelle réduction des taux de la BCRA et, surtout, de la diminution de l’offre des exportateurs sur ce marché. Les hypothèses des analystes, basées notamment sur une arrivée plus importante de céréales au port de Rosario, qui a reçu quelque 8 000 camions depuis le week-end, ont commencé à se confirmer lors de la tournée d’hier.
Des données non moins importantes contribuent à stimuler ce processus : les prix des céréales ont commencé à augmenter vers la fin de la semaine dernière en réponse à l’adversité climatique à laquelle est confronté le sud du Brésil, ce qui se traduit par une baisse de l’offre sur les marchés internationaux. Ainsi, le prix du soja a augmenté de 7 % en mai, récupérant ainsi le terrain perdu en avril. Malgré cela, les prix restent inférieurs au niveau de l’année dernière.
