La hausse des coûts du travail se modère même si les salaires augmentent de 4,2% au premier trimestre | Économie

La hausse des coûts du travail se modère même si les salaires augmentent de 4,2% au premier trimestre | Économie
La hausse des coûts du travail se modère même si les salaires augmentent de 4,2% au premier trimestre | Économie
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Le coût de la main-d’œuvre par heure de travail, c’est-à-dire ce que l’employeur paie pour chaque employé et qui comprend, outre les salaires et les paiements supplémentaires et les arriérés, les cotisations sociales et autres dépenses (telles que les indemnités de formation ou de licenciement), a commencé l’année avec un léger modération. Ce coût a augmenté au premier trimestre à un rythme de 4,5% sur un an, contre 5,5% avec lequel il a clôturé l’année dernière, selon les données corrigées des variations saisonnières publiées ce lundi par l’Institut National de la Statistique (INE). ).

Les chiffres sont inclus dans l’enquête trimestrielle sur l’indice harmonisé du coût de la main-d’œuvre, qui est une statistique qui fournit une mesure commune et comparable du coût de la main-d’œuvre par heure travaillée pour l’ensemble de l’Union européenne. Selon lui, le léger ralentissement de ces coûts constaté au premier trimestre s’est fait sentir, plus que dans les salaires, dont la décélération a été plus faible, passant d’une croissance de 4,5% sur un an fin 2023 à 4,2% entre janvier et janvier. et mars de cette année—, dans le cadre de d’autres coûts. Cela comprend les cotisations sociales, les paiements extra-salaires (tels que les indemnités de dépenses, de transport ou d’autres types de primes), ou les indemnités de licenciement ou de fin de contrat ; et est passé d’une augmentation de 8,1% sur un an à la fin de l’année dernière à une croissance de 5,1% au début de 2024. De même, le coût de la main-d’œuvre, si l’on exclut les paiements supplémentaires et les arriérés, augmente désormais de 4,7 %, point de moins qu’au dernier trimestre de l’année précédente.

Il existe huit activités dans lesquelles les coûts de main-d’œuvre par heure travaillée augmentent plus que la moyenne nationale. En tête se trouvent le secteur de l’information et des télécommunications (où ils ont augmenté de 7,2% sur un an au début de l’année) ; viennent ensuite les activités professionnelles (6,3%) ; hôtellerie (5,9%) ; et activités administratives (5,5%). Cette plus grande croissance des coûts de main-d’œuvre est déterminée par le fait qu’il s’agit, en général, des domaines dans lesquels les salaires augmentent le plus exclusivement, sans tenir compte des autres coûts. Ainsi, dans l’information et la communication, les salaires augmentent de près de 8 % sur un an ; dans les activités professionnelles, 6,1% le font ; et dans l’industrie hôtelière, 5,6 %. Pourtant, dans toutes ces activités, les salaires augmentent de plusieurs points de pourcentage de moins qu’à fin 2023, en ligne avec le ralentissement général de la progression des coûts mondiaux du travail.

Concernant l’augmentation trimestrielle (c’est-à-dire en les comparant avec le trimestre précédent et non avec la même période de l’année précédente), les statistiques de l’INE reflètent également un certain ralentissement. Les chiffres de l’institut statistique présentent une augmentation de 0,8% du coût total du travail par heure travaillée au cours des trois premiers mois de l’année, contre une augmentation de 1,2% entre octobre et décembre 2023. Si l’on regarde encore plus loin Retour, au début Par rapport à l’année dernière, cette variation trimestrielle était de 1,7%, ce qui montre une tendance constante à la modération. L’augmentation de 0,8% entre janvier et mars de cette année représente la plus faible progression trimestrielle depuis le troisième trimestre 2022.

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