L’Espagne se dirige vers une économie spatiale mature

L’Espagne se dirige vers une économie spatiale mature
L’Espagne se dirige vers une économie spatiale mature
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L’Espagne se dirige vers un économie spatiale mature, générant 6 000 emplois directs et occupant la cinquième place européenne en matière de création d’emplois permanents, avec un chiffre d’affaires cumulé de 1 065 millions d’euros, soit 0,1% du PIB. Grâce, entre autres aspects, à la consolidation d’entreprises avec plus de 70 ans d’expérience et d’entreprises, environ 23, intégrées à prospace, et avec un leadership espagnol dans certains domaines technologiques. Cependant, il fait face nouveaux défis, mais aussi des menaces sur lesquelles il faut travailler. C’est l’une des conclusions de la V édition du Congrès d’Ingénierie Spatiale, qui s’est tenue la semaine dernière à l’Institut d’Ingénierie d’Espagne (IIE).

La réunion a permis de dresser une large radiographie du secteur spatial espagnol, en identifiant les principales faiblesses, menaces, forces et opportunités. Indicateurs qui ont émergé au cours des trois tables rondes qui ont eu lieu au Congrès d’Ingénierie Spatiale, avec des participants de l’Agence Spatiale Espagnole (AEE), Airbus, Airbus Crisa, l’Agence Spatiale Européenne (ESA), GMV, Ienai, Indra, l’Institut National of Aerospace Technology (INTA), Satlantis ou Sener, entre autres.

Forces

Entre les forces Les connaissances et les talents se sont démarqués, avec une forte demande de techniciens ; le saut qualitatif des 10 dernières années, avec l’apparition de nombreux start-up avec de nouveaux modèles économiques ; la multiplication des incubateurs d’entreprises spatiales dans presque toutes les communautés autonomes, ou encore l’apparition de masters spécifiques.

Il caractère stratégiquel’innovation, son tissu diversifié et sa présence dans la majeure partie de la chaîne de valeur du secteur, l’augmentation du chiffre d’affaires avec un investissement très élevé en R&D, ainsi que sa capacité à opter pour des défis plus importants comme diriger des missions ou conclure de grands projets, ont. d’autres points forts mis en avant.

Faiblesses

Parmi les plus anciens faiblesses qui ont été annoncés, une réflexion critique a été menée sur la nécessité de ne pas perdre de compétitivité en raison de l’augmentation des coûts des matières premières et de l’énergie, dans le contexte d’une faible productivité.

La bureaucratie excessive associés pour obtenir des financements pour des projets et le ralentissement qui en résulte est une autre grande faiblesse du secteur.

Il a également été souligné saturation possible et manque de rentabilité des grandes constellations. La crise actuelle des lanceurs européens et la dépendance à l’égard des pays tiers mettent en péril la capacité à couvrir les besoins très stratégiques d’accès à l’espace.

Il a également été question de besoin de ports spatiaux en Europe et le renforcement de la base de lancement de Korou, en Guyane française. Une industrie fragmentée avec peu de marché national au détriment d’un manque de politique et de souveraineté en Europe.

Des menaces

Enfin, parmi les des menaces souligné, il convient de souligner le changement de paradigme du modèle économique, avec de nouveaux acteurs et davantage de concurrence ; les craintes du processus de changement, la nécessité de plus de rigueur dans les décisions, la tendance à vouloir tout faire dans la chaîne de valeur, les changements dans la gouvernance du secteur ou le manque de souveraineté technologique suffisante.

D’autres menaces signalées étaient la faible compétitivité de l’économie européenne et espagnole en raison de la taille moyenne des entreprises, l’attraction de talents, la redistribution du travail, la réglementation politique industrielle ou la faiblesse croissante de la demande dans l’industrie espagnole.

Enfin, la dépendance et l’influence des investissements privés et publics, avec une comparaison négative par rapport à l’augmentation des investissements dans l’espace par rapport à Allemagne, France, Italie ou Royaume-Uniou des obstacles de financement similaires à ceux d’autres entreprises technologiques, notamment en phase d’expansion, ont clôturé cette rubrique.

Opportunités

Entre les opportunités Comme l’a commenté l’auteur, l’émergence de mégatendances se démarque, à la fois spatiales – la croissance de l’économie spatiale ou l’accès à d’autres secteurs – et non spatiales – la poussée mondiale en faveur de la durabilité, la numérisation, la quatrième révolution industrielle ou le stockage de données dans le cloud –.

Il accroître les financements publics et privés Autre caractéristique commentée : le développement du PERTE aérospatial, l’attraction d’investissements privés ou encore la création de fonds de capital-risque dédiés à l’industrie spatiale issus du secteur public.

Le congrès a consacré un bloc à l’analyse des Fonds technologique suivant, un instrument de financement public de 4 milliards d’euros qui mobilisera 4 milliards supplémentaires de capitaux privés. Ce mécanisme permettra la mise en place de collaborations public-privé où l’État pourra contribuer à hauteur de 49% des fonds, dans le but de réaliser des investissements dans mises à l’échelle et startups qui exercent leur activité en Espagne.

Il a également été souligné création de l’Agence spatiale espagnole comme une grande opportunité avec les grands programmes européens – observation de la Terre (Copernicus), communications ou navigation (G2G) – ainsi que le rôle de l’Agence spatiale espagnole (AEE), avec son Plan spatial national, le groupement de puissances ou le Droit et stratégie unique de l’espace.

Enfin, le nouveaux modèles économiquesillustrés par la perturbation de l’accès à l’espace et la création d’un lanceur espagnol, les possibilités de location d’infrastructures, la militarisation de l’espace comme nouveau domaine de sécurité et de défense, la possibilité d’atteindre une certaine souveraineté technologique ou l’augmentation du budget de ce domaine étaient d’autres indicateurs proposés dans un secteur déclaré absolument stratégique.

Édition V, plus d’une centaine d’intervenants

Pendant trois jours, plus d’une centaine d’experts ont abordé l’exploration, la recherche, la gestion et l’utilisation de l’espace, ainsi que les défis et les activités ayant le plus d’impact sur le secteur et l’économie spatiale. Avec la participation de l’industrie, des institutions, des universités, des laboratoires et startups En espagnol, on a atteint une représentation de 60% du secteur industriel et 40% du secteur public et une participation de plus de 400 personnes.

La réunion, organisée par la Commission Spatiale de l’Institut Espagnol d’Ingénierie (IIE), a été divisée en séances de cinq domaines d’activité: applications et opérations, technologie, infrastructures spatiales, science et exploration et économie et société.

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