Le Parlement européen a 6 règlements financiers devant lui

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Étendre les services de paiement, améliorer la protection des investisseurs ou réglementer l’utilisation des crypto-actifs, parmi les défis


  • Andrea Aguado
  • Rédacteur économique et coordinateur d’OKMOTOR. Amoureux des quatre roues et de l’industrie. Auparavant, dans les journaux télévisés de la Radio Télévision Castilla y León.

La composition du prochain Parlement européen qui découle des élections organisées entre le 6 et le 9 juin et pour lesquelles plus de 360 ​​millions de citoyens européens sont appelés aux urnes, devra faire face à six réglementations qui affectent la secteur financier.

D’une manière générale, le Association espagnole des Fintech et Assurtech (AEFI) a assuré que la prochaine législature de l’Union européenne (UE), qui durera les cinq prochaines années, servira à achever l’adoption de réglementations qui élargissent les services de paiement, améliorent la protection des investisseurs, réglementent l’utilisation des crypto-actifs et adaptent le fonctionnement numérique au environnement actuel.

En entrant dans le détail des réglementations à suivre, il convient de noter que le Commission européenne (CE) examine le cadre actuel et travaille sur les modifications proposées à la directive révisée sur les services de paiement (PSD3) et à la Règlement sur les services de paiement (PSR).

Le nouveau paquet en question vise à introduire des changements dans le secteur des paiements de l’Union dans le but de renforcer la sécurité des transactions et d’améliorer la protection des utilisateurs et l’harmonisation des critères d’autorisation pour prestataires de services de paiement.

De même, il est prévu d’accroître la concurrence dans les services de système bancaire ouvert et faciliter l’accès des prestataires non bancaires aux systèmes de paiement pour créer un marché plus compétitif et plus transparent.

Dans une rubrique plus garantie, ce nouveau forfait comprend nouvelle réglementation progresser dans la lutte contre la fraude et établir des règles plus claires concernant la responsabilité des prestataires de services de paiement en cas de transactions non autorisées. De son côté, une autre réglementation à affronter, même si elle en est encore à ses premiers pas, vient de la réglementation de l’euro numérique que le Commission et Banque centrale européenne (BCE) depuis 2021.

Les prochaines phases sont l’adoption par le Parlement européen et le Conseil d’une position préliminaire pour son négociation en triloguebien qu’il n’y ait pas de consensus pour le moment permettant de progresser dans le traitement.

Cependant, l’AEFI soutient que l’introduction du euro numérique pour un usage de détail pourrait entraîner des changements majeurs dans le fonctionnement du système financier, en particulier dans l’infrastructure et le système de paiement.

En ce qui concerne la Réglementation MiCAqui réglemente les exigences imposées aux fournisseurs de crypto-actifs dans la communauté, commence à s’appliquer à partir du 30 décembre pour les nouveaux fournisseurs de services sur le marché des crypto-actifs.

Cependant, certains États membres, comme l’Espagne, disposeront d’une période transitoire jusqu’au 31 décembre 2025 pour son entrée en vigueur ; Dans le cas espagnol, les nouveaux fournisseurs doivent obtenir l’autorisation du Commission Nationale du Marché des Valeurs (CNMV)en plus d’être enregistré auprès de l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA).

D’un autre côté, l’UE est actuellement dans les phases finales de développement du niveau II du règlement et la dernière ligne droite aura lieu dans la nouvelle législature.

En ce qui concerne la Règlement DORA (Digital Operational Resilience Act), adopté par l’UE fin 2022 pour garantir que les institutions financières puissent résister aux menaces opérationnelles numériques, sera applicable dans tous les États membres à partir de janvier 2025.

Autres réglementations du Parlement européen

Se référant à Stratégie d’investissement au détail (RIS, pour son acronyme en anglais) destiné à protéger ce type d’investisseurs aux actifs plus modestes, même si le Parlement européen avait donné un premier accord, le processus a finalement été bloqué par l’appel électoral et il faut s’attendre à ce que le nouveau La composition de la Chambre doit construire un nouveau consensus autour d’elle.

Finalement, le Réglementation SFDRqui traite de la finance durable et est entrée en vigueur en 2021, est en phase de consultation depuis décembre de l’année dernière à la demande de la Commission européenne.

La consultation envisage deux alternatives : d’une part, le publication de la classification des fonds pour les gestionnaires, la Commission s’éloignerait ainsi du cadre actuel et l’investissement durable reposerait sur la justification des stratégies d’investissement et la recherche de la transformation financière durable des entreprises. En revanche, l’option serait de maintenir les classifications actuelles avec une plus grande redondance des critères minimaux pour délimiter les typologies de fonds.

Même si les nouvelles majorités de députés européens – encore à déterminer – peuvent influencer l’agenda que les nouvelles autorités européennes établiront, du MAPI Ils prédisent que le nouveau Parlement européen maintiendra essentiellement une ligne continue dans ses activités dans le domaine de la régulation financière.

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