Netflix a sorti par surprise le meilleur film de monstres depuis des années, le dernier opus d’une franchise classique

Netflix a sorti par surprise le meilleur film de monstres depuis des années, le dernier opus d’une franchise classique
Netflix a sorti par surprise le meilleur film de monstres depuis des années, le dernier opus d’une franchise classique
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On ne savait pas s’il atteindrait Prime Video, une plateforme où il était déjà sorti dans certains pays, mais c’est finalement Netflix qui a pris les devants :’Godzilla moins un‘, dernier opus de l’incarnation japonaise du lézard géant radioactif, arrive sur nos écrans. Un film qui montre que la version américaine trottrice et sans vergogne du monstre est très bonne, mais si vous voulez une version dérangeante, terrifiante et pleine de sens de Godzilla, personne ne fait comme le Japon.

En fait, le précédent film japonais de Godzilla, ‘Shin Godzilla’ (on ne compte pas ici les quatre films et séries d’animation, également fortement recommandés, arrivés plus tard), était déjà un chef-d’œuvre absolu dans la filmographie des monstres, un mélange d’horreur néocarnique démesurée et de satire du comportement des administrations face à des catastrophes massives. Une merveille absolue réalisée par Hideaki Anno, créateur de ‘Evangelion’, qui est restée une œuvre unique et isolée, car ici la franchise regarde dans une autre direction.

L’opéra extravagant de mutations et de destructions est transformé en un film classique de Godzilla, en lien avec le premier film de l’histoire du personnage, « Le Japon sous la terreur du monstre ». Comme dans celui-ci, Godzilla dépeint l’horreur pure que signifie pour un pays de faire face à la puissance indescriptible des bombes atomiques. On assiste là encore aux effets les plus dévastateurs de la Seconde Guerre mondiale, mais cette fois-ci sur le terrain : des villes dévastées, des familles brisées, des soldats traumatisés… Godzilla est, après avoir symbolisé l’explosion de la bombe elle-même, le désordre de stress post traumatique.

Résultat : le film japonais le plus rentable de tous les temps aux Etats-Unis et lauréat de l’Oscar des meilleurs effets spéciaux, le tout avec un budget de 12 millions de dollars, soit environ un vingtième de ce que coûte un film Marvel. Le plus rafraîchissant de tous, Toho n’a pas décidé d’exploiter son monstre légendaire tout de suite, mais étudie plutôt attentivement quelle sera sa prochaine étape, s’assurant que le prochain film Godzilla soit aussi remarquable et mémorable que les deux derniers.

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