“Avec nos dignes journalistes et communicateurs, descendants de Manuel Díaz et Sotelo et du journalisme et de la communication révolutionnaires et évolutionnistes de tous les temps et circonstances des luttes victorieuses, nous saluons la libération du courageux communicateur australien Julian Assange”, a souligné l’Exécutif dans une déclaration. .
Il a ajouté que les publications et révélations d’Assange “nous ont permis d’en apprendre davantage sur les mensonges qui, vendus comme des sauvetages angéliques de la démocratie, ont exposé dans toute leur intensité malheureuse et brutale la barbarie impérialiste dans de nombreuses régions du monde”.
Le texte étend sa solidarité à l’épouse et aux enfants d’Assange et à tous les militants des vraies causes qui l’ont accompagné pendant toutes les années de revendication de justice et de respect de la liberté d’expression.
“La famille humaine continue d’en apprendre de plus en plus sur l’hypocrisie sauvage, lâche et atroce que le néocolonialisme fasciste cherche à vendre pour continuer à tromper le monde”, a-t-il conclu.
Assange a été libéré ce lundi et s’est rendu dans son pays natal, l’Australie, à la suite d’un accord avec le gouvernement américain pour plaider coupable d’un crime en vertu de la loi sur l’espionnage, après avoir passé les cinq dernières années de sa vie dans une prison britannique.
Le journaliste mettrait ainsi fin à une longue procédure judiciaire entamée lorsqu’il était tenu pour responsable de la plus grande fuite de documents secrets de l’histoire des États-Unis en 2010-2011, sur les campagnes militaires du Pentagone en Irak et en Afghanistan.
Selon WikiLeaks, le départ de son créateur est le résultat d’une campagne mondiale qui a impliqué des organisateurs locaux, des défenseurs de la liberté de la presse, des législateurs et des dirigeants de tout le spectre politique, jusqu’aux Nations Unies.
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