Accuser Cuba de trafic d’êtres humains, une autre astuce pour justifier la guerre économique › Monde › Granma

Accuser Cuba de trafic d’êtres humains, une autre astuce pour justifier la guerre économique › Monde › Granma
Accuser Cuba de trafic d’êtres humains, une autre astuce pour justifier la guerre économique › Monde › Granma
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Le mensonge, moralement répréhensible pour beaucoup, a réussi à survivre aux progrès éducatifs des êtres humains. De grands penseurs comme Aristote considéraient que « le mensonge rend l’homme odieux devant la divinité et méprisable devant ses semblables ».

Mais bon, s’éloignant de la philosophie, rien de tel que la sagesse populaire pour avertir de ses conséquences possibles, surtout lorsqu’elle devient le « bon sens » de ceux qui gouvernent une nation, car, comme le dit le proverbe, « plus vite ça attrape ». à un menteur qu’à un boiteux.

C’est ce qui arrive au gouvernement voisin, celui qui se trouve au nord de l’archipel, qui, comme le roi nu du conte pour enfants, exhibe ses mensonges sur Cuba, sans se rendre compte qu’il porte la honte dans l’air ; telle est son arrogance.

L’actuelle administration américaine insiste arbitrairement pour maintenir Cuba dans la pire catégorie (niveau 3) dans son rapport annuel récemment publié par le Département d’État sur la traite des êtres humains.

Les actions des autorités de Washington, marquées par des motivations politiques, ont mérité la réponse, d’après son récit en x, du premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République, Miguel Díaz-Canel Bermúdez.

«L’empire a une fois de plus mis Cuba sur la liste dans son rapport manipulateur sur la traite des êtres humains, une manœuvre scandaleuse de guerre ouverte contre la collaboration médicale cubaine. Assez de cynisme, secrétaire Blinken. “Vous connaissez bien notre politique de tolérance zéro face à cette pratique criminelle.”

Pour justifier cette action, le rapport faisant référence à l’année 2023 utilise des arguments contradictoires, soutenus par la diffamation du travail de la collaboration médicale cubaine dans plus d’une centaine de pays.

Le travail de coopération avec d’autres peuples, en matière de santé, que Cuba réalise est si humain qu’il faut l’attaquer. Cela les dérange qu’au milieu de la seigneurie de la perversité et du déshonneur avec laquelle ils cherchent à dominer le monde, l’île rebelle apporte la lumière aux ténèbres et la santé à ceux qui souffrent.

Mais ce n’est pas un hasard si l’on inclut Cuba dans des listes fallacieuses : considérer l’île dans la pire catégorie dans son rapport sur la traite des êtres humains permet à la Maison Blanche de justifier le blocus et la saga sans fin de mesures coercitives visant à affamer sa population.

Il semble que le monde soit à l’envers : ceux qui favorisent la traite des êtres humains, encouragent les départs illégaux, ceux qui entravent le flux migratoire normal entre les deux nations, sont ceux qui jugent et punissent.

Ceux qui ne permettent pas – pour ne citer qu’un exemple – à nos joueurs de baseball de bénéficier d’un accord qui les empêche de tomber dans les bras des trafiquants d’êtres humains pour accéder à la MLB, sont les mêmes qui entendent condamner ceux qui maintiennent une politique de tolérance zéro contre la traite des êtres humains.

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