L’Ukraine et la Russie ont échangé 180 prisonniers de guerre avec la médiation des Émirats arabes unis

L’Ukraine et la Russie ont échangé 180 prisonniers de guerre avec la médiation des Émirats arabes unis
L’Ukraine et la Russie ont échangé 180 prisonniers de guerre avec la médiation des Émirats arabes unis
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Un soldat ukrainien réagit après son retour de captivité lors d’un échange de prisonniers de guerre, dans la région de Soumy, en Ukraine, le 31 mai 2024. (AP Photo/Evgeniy Maloletka)

L’Ukraine et la Russie ont échangé au total 180 prisonniers de guerre ce mardi90 de chaque côté, à l’aide de Émirats arabes unisLa présidence ukrainienne et le ministère russe de la Défense ont fait rapport aujourd’hui.

« La maison n’est pas qu’un mot. La maison est l’Ukraine. Aujourd’hui, 90 autres membres de notre peuple sont rentrés de captivité russe », a écrit le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur sa chaîne Telegram.

Dans le cas de l’Ukraine, les soldats de la Garde nationale, de la Marine, de l’Armée et des gardes-frontières sont rentrés chez eux, ainsi que les défenseurs de la ville de Marioupol et du centre Nucléaire de Tchernobyl.

Egalement des soldats qui ont combattu sur les fronts de Kherson (sud), Kharkiv (nord-est), Zaporizhzhia (sud-est) et Donetsk et Lugansk (est).

« Nous nous souvenons de tout notre peuple en captivité russe. Nous continuons à œuvrer pour la libération de chacun d’entre eux. “Nous recherchons la vérité sur tous ceux qui pourraient être détenus par l’ennemi”, a déclaré Zelensky.

Le ministère russe de la Défense a expliqué à son tour sur sa chaîne Telegram que l’échange était le résultat d’un processus de négociation dans lequel les Émirats arabes unis assuraient une médiation humanitaire.

« Les militaires libérés seront transférés à bord d’avions de transport militaires de l’armée de l’air russe à Moscou pour y être soignés et réadaptés dans les établissements médicaux du ministère russe de la Défense. Toutes les personnes libérées reçoivent l’assistance médicale et psychologique nécessaire», a-t-il indiqué.

PHOTO DE DOSSIER : Un volontaire aspirant à rejoindre la 3e brigade d’assaut séparée des forces armées ukrainiennes suit une formation de base, au milieu de l’attaque russe contre l’Ukraine, dans un lieu tenu secret dans la région de Kiev, en Ukraine, le 9 janvier 2024. REUTERS/Viacheslav Ratynskyi/

En revanche, la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mardi des mandats d’arrêt contre l’ancien ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgouet le chef d’état-major, Valéry Guérasimovpour crimes de guerre et crimes contre l’humanité entre octobre 2022 et mars 2023 lors de l’invasion de l’Ukraine.

Le tribunal a déclaré dans un communiqué que les ordonnances avaient été émises parce que les juges considéraient qu’il existait des motifs raisonnables de croire que les hommes étaient responsables de « attaques de missiles menées par les forces armées russes contre l’infrastructure électrique de l’Ukraine » du 10 octobre 2022 au 9 mars 2023 au moins.

« Au cours de cette période, les forces armées russes ont mené de nombreuses attaques contre de nombreuses centrales électriques et sous-stations en plusieurs endroits en Ukraine. »a ajouté le tribunal.

Il n’y a aucune probabilité immédiate que l’un des suspects soit arrêté. La Russie n’est pas membre du tribunal mondial, ne reconnaît pas sa compétence et refuse de livrer les suspects.

L’année dernière, le tribunal a également émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine, l’accusant de responsabilité personnelle dans les enlèvements d’enfants ukrainiens.

Poutine a remplacé Choïgou au poste de ministre de la Défense lors d’un remaniement ministériel en mai alors qu’il entamait son cinquième mandat de président. Il a nommé Choïgou au poste de secrétaire du Conseil de sécurité russe, a indiqué le Kremlin.

La Chambre préliminaire de la CPI a approuvé les mandats d’arrêt, tenant les deux hauts responsables du gouvernement russe responsables de crimes de guerre pour « diriger des attaques contre des cibles civiles et avoir causé des dommages collatéraux excessifs à des civils et à des biens de caractère civil »ainsi qu’un crime contre l’humanité pour les « actes inhumains » définis dans le Statut de Rome.

Le procureur de la CPI, Karim Khana demandé à la Chambre d’approuver ces mandats d’arrêt, dans lesquels elle accuse Choïgou et Gerasimov d’être présumés « pénalement responsables » d’avoir commis ces actes criminels, d’avoir ordonné leur commission et/ou de ne pas avoir exercé un contrôle adéquat sur les forces placées sous son commandement pour empêcher la commission de ces crimes.

“Il existe des motifs raisonnables de croire que les deux suspects sont responsables des attaques de missiles menées par les forces armées russes contre les infrastructures électriques ukrainiennes du 10 octobre 2022 au moins au 9 mars 2023 au moins.”ont noté les trois juges qui composent la Chambre des affaires préliminaires.

(Avec informations de l’EFE)

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