Mardi dernier, nous avons célébré la Journée du livre au Corte Inglés de Castellón, un événement qui compte désormais sept éditions. Chaque invité a lu une page du roman 1984de George Orwell, un texte écrit il y a 75 ans et qui ne pourrait pas mieux correspondre à la réalité de notre monde. Grand frère nous surveille, souviens-toi.
Le maire a inauguré la journée, l’évêque l’a suivie, puis le délégué du Consell, le subdélégué de la Défense, le subdélégué du Gouvernement, le commandant de la Garde Civile… Après les autorités civiles, ecclésiastiques et militaires, ce fut au tour des citoyens. Des noms du monde culturel tels que Julio César Cano, Luis Aleixandre, Luis Bolumar, Ana Vernia soit Brochure Jésus, pour ne citer qu’eux, n’a pas manqué le rendez-vous. Les hommes politiques aiment Enric Nomdéeu, Ignasi García, Patricia Puerta soit Marie Espagne ni l’un ni l’autre. Les entrepreneurs aiment Dolorès Cortés, Pépé Boix, Jorge Andreu, Saul Viciano soit Andrés Véra Ils ont apporté leur vision du monde.
Défense de la culture
Pendant dix heures, sans interruption, nous avons lu, oui, et partagé avec enthousiasme, apprécié la magnifique offre gastronomique du centre et généré une atmosphère d’engagement inébranlable pour la défense de la culture avec des majuscules.
Les hôpitaux généraux et provinciaux ont fourni une demi-douzaine de lecteurs parmi leur personnel médical, administratif et infirmier. Des associations de toutes sortes, étroitement liées à la ville et à la province, y ont participé volontiers. Et ainsi, toutes les cinq minutes, nous progressions dans une lecture passionnante.
Voici le livre, et voici la huitième édition qui sortira, si Dieu le veut, en 2025.
Écrivain