La grande petite célébration du centenaire de la bande dessinée colombienne à la Foire du livre | Filbo 2024

La grande petite célébration du centenaire de la bande dessinée colombienne à la Foire du livre | Filbo 2024
La grande petite célébration du centenaire de la bande dessinée colombienne à la Foire du livre | Filbo 2024
-

AME811. BOGOTÁ (COLOMBIE), 27/04/2024.- les visiteurs visitent le pavillon où se concentre la salle de la bande dessinée, du fanzine et du roman graphique de la Foire internationale du livre de Bogotá (FilBo), le vendredi 26 avril 2024, à Bogotá (Colombie). La bande dessinée est arrivée en Colombie il y a cent ans avec la publication de « Mojicón », le premier personnage de bande dessinée dessiné dans le pays, un anniversaire que la Foire internationale du livre de Bogotá (FILBo) célèbre avec son habituelle exposition de romans graphiques, des ateliers et des conversations. à propos de cette manifestation artistique. EFE/Carlos Ortega

Photo de : EFE – Carlos Ortega

“Mojicón”, un garçon vêtu d’une veste noire, d’un short, d’un nœud papillon et d’une casquette, créé par le caricaturiste et peintre Adolfo Samper, est apparu pour la première fois, sous forme de bande dessinée, le 19 janvier 1924 sur la dernière page du Journal de l’après-midi de Bogota Mundo al Día, et a duré six ans, jusqu’à sa fermeture en 1930.

“Avec ce personnage, les Colombiens ont appris à apprécier la bande dessinée, à lire les dessins animés, à relier les images et les textes, les ‘ballons’ (de texte) et aussi à se voir reflétés dans eux”, Pablo Guerra, de l’éditeur indépendant Cohete. Cómics et leader de l’initiative « Année 100 de la bande dessinée colombienne ».

Pour commémorer le centenaire, l’Institut régional des arts (Idartes) de Bogotá a également invité les artistes colombiens à participer à l’appel « Cien Mojicones » pour créer leurs propres versions du personnage.

Des activités pour tous

Pour célébrer ce centenaire, les membres de l’initiative organisent des ateliers au FILBo pour enseigner aux enfants et aux jeunes la bande dessinée nationale et son histoire.

“Nous avons voulu rendre visible la valeur patrimoniale de notre bande dessinée, qui n’est pas préservée et conservée, en signe de gratitude envers les créateurs qui ont ouvert cette voie et posé les bases sur lesquelles nous travaillons”, détaille Guerra en commentant le but de la célébration et de ses espaces.

Dans l’un des ateliers, Guerra demande aux jeunes étudiants passionnés d’illustration et aux enfants qui participent à une visite scolaire de dessiner l’un de ce qui, dit-il, était l’un des personnages les plus populaires des dessins animés du pays : Copetín.

Il s’agissait d’un garçon blond, habitant de la rue, qui est apparu avec ses deux amis dans les pages des journaux El Tiempo et El Espectador entre les années 70 et 90 du siècle dernier.

Le défi que se propose Guerra est de le dessiner de toutes pièces, comme les participants le pensent et sans aide, tout en expliquant l’histoire du personnage.

Copetín “a été créé par un homme nommé Ernesto Franco (…) et à travers ce personnage, il a voulu représenter un problème du XXe siècle qui, heureusement, a déjà disparu, tout comme le problème des enfants des rues”, explique-t-il.

L’actualité de la bande dessinée colombienne

La commémoration du centenaire comprend des débats sur la situation actuelle de la bande dessinée en Colombie, avec la participation d’artistes et d’écrivains nationaux.

La Colombie est un pays où le public consomme des productions de bandes dessinées étrangères mais les productions nationales, selon leurs propres créateurs, ne sont pas aussi bien accueillies “car elles ne reçoivent pas de soutien institutionnel et ont un faible lien avec l’industrie du livre”.

Malgré cela, pour Pablo Guerra et son équipe, la Colombie “a une situation actuelle bonne et vitale”, avec beaucoup de talents au sein de l’industrie du neuvième art, même avec la participation à des foires internationales comme celles de Guadalajara (Mexique) ou de Francfort (Allemagne). ). ), et ont remporté des prix dans des pays comme le Japon.

Cet optimisme est également partagé par des personnes comme Heidi Muskus, qui fut la principale illustratrice des romans graphiques de l’écrivain Mario Mendoza, et qui a su captiver les consommateurs de livres avec ces œuvres.

“Nous avons vu l’arrivée de nouvelles générations, parmi lesquelles de nombreuses lectrices qui aiment et suivent d’autres auteurs colombiens”, explique-t-il.

Compte tenu des réalisations et des défis à venir, les plus grands représentants et fans de dessins animés espèrent que “quand les cent prochaines années de bande dessinée seront célébrées en Colombie, il y aura une scène transformée”. EFE

rga/joc/enb

(photo)(vidéo)

-

NEXT Le livre que Liliana Bodoc avait publié avant de mourir et que même ses enfants ne savaient pas