Osvaldo Jaldo fait pression sur les sénateurs de Tucumán pour qu’ils votent en faveur de la loi des bases et du paquet fiscal

Osvaldo Jaldo fait pression sur les sénateurs de Tucumán pour qu’ils votent en faveur de la loi des bases et du paquet fiscal
Osvaldo Jaldo fait pression sur les sénateurs de Tucumán pour qu’ils votent en faveur de la loi des bases et du paquet fiscal
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Osvaldo Jaldo, gouverneur de Tucumán

Le gouverneur de Tucumán, Osvaldo Jaldos’est prononcé aujourd’hui en faveur de la loi sur les bases et du paquet fiscal et a demandé aux sénateurs Juan Manzur, Sandra Mendoza et Béatriz Ávila voter pour : « Je suis très respectueux, le vote leur appartient, mais je vous dis que vous représentez une province qui bénéficiera», a-t-il indiqué.

L’ensemble des lois promues par le Gouvernement commencera à être discuté cette semaine dans les commissions sénatoriales après la demi-sanction des députés.

« Je comprends que le gouvernement national a besoin d’une législation pour pouvoir gouverner. Les lois que le Congrès doit lui donner, avec lesquelles on peut être d’accord ou non, mais ce qui ne peut pas être fait, c’est de ne pas lui donner les outils nécessaires pour qu’il puisse gouverner dans une période économique et sociale très difficile que traverse le pays”, a-t-il déclaré. Jaldo en dialogue avec le journaliste Eduardo Feinman dans Radio Mitre.

Interrogé sur le vote des sénateurs représentant Tucumán, le gouverneur a souligné que « c’est leur décision », mais a rappelé qu’« ils ne peuvent pas priver une province de recevoir des revenus » comme la restitution de l’impôt sur le revenu. “Ils visent à améliorer la santé, la sécurité, l’éducation et de nombreux travaux publics que nous avons interrompus”, a-t-il déclaré.

Selon Jaldo, Tucumán «perdu deux masses salariales pour 2024, près de 120 milliards de pesos» lorsque le gouvernement a promu l’élimination de la quatrième catégorie d’impôt sur le revenu.

Le ministre de l’Intérieur, Guillermo Francos, entouré des gouverneurs Osvaldo Jaldo (Tucumán) et Rogelio Frigerio (Entre Ríos)

Les deux initiatives commenceront à être analysées demain. La Chambre Haute répétera le schéma de discussion dans les commissions des Députés, de sorte que l’analyse – expresse – des projets aura lieu au sein de la Législation Générale, qui est gérée par le Puntano et président provisoire de la Chambre Haute, Bartolomé Abdala; Budget (le jujeño Ézéchiel Atauche); et des Affaires Constitutionnelles, dont le chef est le dissident péroniste Edgardo Kueider (Entre les rivières).

Pour protéger les projets, le deuxième chef de cabinet sera présenté entre demain et mercredi, José Rolandi; le Ministre de l’Intérieur, Guillermo Francos; le Secrétaire au Trésor de l’Économie, Carlos Guberman; et les secrétaires de l’Énergie et du Travail, Eduardo Rodríguez Chirillo et Julio Cordero, respectivement, entre autres. En attendant, un débat entre législateurs est prévu jeudi afin de statuer sur les textes.

L’objectif du gouvernement est que la Loi de base et le paquet fiscal soient approuvés sans modifications cette semaine. Pour ce faire, ils estiment nécessaire d’ajouter une majorité qui leur permette de contrecarrer les 33 sénateurs qui composent le bloc kirchnériste sur les 72 que compte le corps total.

La Libertad Avanza commence avec un peloton plus que incliné avec sept sénateurs. Ce peloton, au moins pour le vote sur les deux projets en général, aurait le soutien des six du PRO et d’au moins 11 de l’Union Civique Radicale (UCR), sur un bloc composé de 13. Les doutes dans le radicalisme marchent pour la position qu’ils pourraient adopter à la fois Martin Lousteau (CABA) et Pablo Blanco (Terre de Feu).

A ces deux-là, s’ajoutent les Santacruceños José María Carambia et Natalia Gadanotous deux répondent directement au gouverneur Claudio Vidal, qui a déjà montré les dents à l’Exécutif en mars, lors du vote sur le DNU 70/2023.

Salle de séance du Sénat (Communication du Sénat)

De leur côté, les missionnaires Carlos Arce et Sonia Rojas Decut, qui appartiennent au Front du renouveau de la concorde sociale, joueront également un rôle prédominant. Le gouverneur de Misiones, Hugo Passalacquaa fait un clin d’œil à la Casa Rosada et, comme Jaldo et Raúl Jalil de Catamarca, appelé à « ne pas gêner le gouvernement ».

Pendant ce temps, ceux de l’Unidad Federal (péronisme non kirchnériste) n’ont pas encore exprimé ni fait allusion à leurs positions pour le vote général. Il s’agit de Edgardo Kueider (Corrientes) et Carlos Espínola (Entre les rivières). Le bloc comprend également Alexandra Vigo (Córdoba) qui pencherait pour l’affirmative.

En revanche, le bloc Changement fédéral, composé de sénatrices Andrea Cristina et Edith Terenzi (toutes deux de Chubut) et le sénateur Juan Carlos Romero (Salta). De ces trois haricots (lors du vote général), deux accompagneraient le parti au pouvoir : Cristina et Romero. Terenzi, dans le doute. Elle faisait partie de ceux qui ont cédé au rejet du DNU.

Dans ce contexte, restent les uniblocs de la Comunidad Neuquén, représentant Lucila Crexell (Neuquén); Ensemble Río Negro, avec Mónica Silva (Río Negro) et Pour la justice sociale avec Beatriz Ávila (Tucumán). Sur les trois votes, l’Exécutif trouverait le soutien général de Silva et d’Ávila.

Alors poroteo, pour le vote général en faveur du Gouvernement, il resterait avec 29 places quasiment assurées: Bourse fédérale (2); PRO (6); Ensemble, nous sommes Río Negro (1); Avances de liberté (7); Pour la justice sociale (1); Unité fédérale (1); DUC (11). Il y a 10 votes qui sont encore en suspens et pour lesquels l’Exécutif doit négocier pour contrecarrer les 33 du Kirchnérisme..

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