« L’affaire Asunta », sur Netflix : l’innommable véritable crime | Il sort le vendredi 26

« L’affaire Asunta », sur Netflix : l’innommable véritable crime | Il sort le vendredi 26
« L’affaire Asunta », sur Netflix : l’innommable véritable crime | Il sort le vendredi 26
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“C’est un de ces moments que nous n’oublierons jamais.” Mère et père s’expriment devant les caméras sur le fait d’élever leur sa fille adoptive née en Chine. Ils occupent le premier plan de l’interview, et de dos, presque floue, apparaît la jeune fille en question. La même phrase, les mêmes caractères, mais avec un sens radicalement opposé, s’appliquent au reste de Le cas Asuntala mini-série de six épisodes sur un crime qui a choqué l’opinion publique espagnole (première sur Netflix le vendredi 26). Il n’y a pas de spoiler possible ici. Les parents ont été déclarés coupable de drogue et d’étouffement à la jeune fille de 12 ans en 2013. En ce sens, leVrai crime Bambou (Altamar, Fariña, Nacho) Il se met en place et se nourrit de la fascination médiatique et des tensions d’un conte macabre.

Le journaliste Alfonso Basterra (Tristan Ulloa, de Berlin) et l’avocat Rosario Porto (Candela Peña, de Fer) Ce sont deux professionnels respectés à Saint-Jacques-de-Compostelle. L’apparence de Famille parfaite Il est représenté avec une coupure de journal accrochée au mur de l’appartement. On peut y lire « Première adoption d’une jeune fille chinoise en Galice ». Tout s’effondre lorsque le corps de la préadolescente de La Corogne apparaît sur le bord d’une route.

Dans ses deux premiers chapitres, ce prototype policier basé sur des événements réels fait naître une logique policière aux accents galiciens. Surtout le détective Cruces (María Leon) qui sert d’yeux au public et au juge Malvar (Javier Gutiérrez). C’est une de ces enquêtes avec des détails en suspens, des indices laissés de côté et des silences complices, c’est pourquoi l’enquêteur a du mal à croire que tous deux soient responsables du filicide. Le magistrat, quant à lui, est inflexible. Les parents, enfin, sont un la boite de Pandore décousu et avec trop de sales secrets.

«Ma mère m’a appris que les choses qui ne sont pas dites et racontées n’arrivent pas», dit à un moment donné l’agresseur. “Toi imagination fébrile “Ça va nous poser beaucoup de problèmes”, confronte-t-elle son mari. Au-delà du titre de la mini-série, le véritable intérêt réside dans. démêler la psychologie des coupables, surtout celui de la mère dans l’œil du cyclone. Les blessures sont ouvertes. De plus, l’interprète a déclaré que pendant le tournage, c’était insulté à plusieurs occasions. Le lauréat de plusieurs Goyas a précisé que l’œuvre “ça n’éclaire rien” il examine plutôt la tête de la femme de son point de vue. « Même le pire acte de chacun de nous ne dit pas ce que nous sommes. Des choses sombres nous sont arrivées à tous, mais ce qui est arrivé à cette dame est spécial, ici il y a beaucoup de melons à ouvrir car il semble que ce n’était que la mère et il y a aussi le père, et le stigmate Ce n’est pas pareil », a précisé Peña dans une interview.

Au-delà du format et des règles du genre, l’un des points les plus attractifs du drame policier réside dans son couture esthétique où il y a une abondance de caméras (circuit fermé, télévision ou police) sur les suspects. La référence inévitable est L’escalierla mini-série mettant en vedette Colin Firth qui explorait également un crime intérieur choquant l’opinion publique. Par ailleurs, avant Le cas AsuntaRamón Campos, son producteur exécutif, avait réalisé un documentaire (Ce que cache la vérité) à propos du même meurtre. Le producteur a dit que Son intérêt va au-delà du crime lui-même. Logiquement, dans ces modes de réalisation, le lynchage dans les médias et une présomption d’innocence compliquée, mais pour le responsable des deux volets, le plus suggestif est le récit classique et sanglant sur la figure des parents adoptifs comme méchants idéaux.

Programmé

* AMC sera diffusé ce lundi 22 à 22h. The Walking Dead : ceux qui vivent. Le spin-off avec l’incitation aux retrouvailles entre Rick Grimes (Andrew Lincoln) et Michonne (Danaï Gurira) au milieu du marcheurs. La série sera rediffusée le samedi à minuit et pourra également être vue sur Flow. La franchise zombie, pour sa part, a obtenu la deuxième saison de Daryl Dixonl’anthologie Contes des morts-vivantsplus loin Ville morte. Le dernier, avec l’improbable duo de Maggie (Lauren Cohan) et Negan (Jeffrey Dean Morgan) en tant que protagoniste, il arriverait au milieu de l’année.

* Prime Video sera diffusé ensuite Le 24 mai Qui l’a tué ? La mini-série sur le crime d’une star de la télévision mexicaine dans les années 90. Le casting comprend Diego Boneta (Luis Miguel, la série) et Luis Gerardo Méndez (L’envoyé). D’autre part, depuis la même plateforme, ils ont annoncé le début de la production de la deuxième saison de Barrabrava avec Matías Mayer et Gastón Pauls.

* Multitâche Rashida Jones reviendra dans le monde des séries avec Ensoleillé (10 juillet sur Apple TV+). Thriller, mystère et humour se réunissent dans cette histoire d’une Américaine qui vit au Japon et reçoit la compagnie d’un robot après la disparition de son fils et de son mari. La livraison porte cette touche imprévisible et visuellement époustouflante des créations d’A24.

Le personnage

Martha Scott de bébé renne (Jessica Gunnin). La femme prétend être une célèbre avocate, mais elle passe la majeure partie de son temps à harceler un humoriste qui travaille dans un pub. Le pigeon de Misère Il ne casse pas le pied de Donny (Richard Gadd) avec une masse, mais il lui envoie des milliers d’emails, de messages sur les réseaux sociaux, de téléphone, de lettres. Il lui donne également des somnifères, un bonnet en laine, des sous-vêtements et même un renne en peluche. Un détail : la série est basée sur le expérience réelle du créateur, scénariste et acteur de la série.

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