Le Sénat entame en commissions le traitement de la loi Bases et du paquet fiscal

Le Sénat entame en commissions le traitement de la loi Bases et du paquet fiscal
Le Sénat entame en commissions le traitement de la loi Bases et du paquet fiscal
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Le Sénat commence le traitement en commissions de la loi Bases et du paquet fiscal, deux projets qui ont obtenu la moitié de l’approbation de la Chambre des Députés. Le parti au pouvoir cherchera à obtenir une majorité ce jeudi 9 mai pour débarquer au Sénat une semaine plus tard, le 16, quelques jours avant le Pacte de mai, convoqué le 25 à Cordoue.

La discussion impliquera les commissions de législation générale ; Questions constitutionnelles ; Budget et Trésorerie. Pour les défendre, de hauts responsables du gouvernement national ont été invités, parmi lesquels le ministre de l’Intérieur, Guillermo Francos, le chef de cabinet adjoint, José Rolandi, et le secrétaire au Trésor, Carlos Guberman.

La Commission de législation générale est présidée par le président provisoire du Sénat, Bartolomé Abdala (San Luis) ; Le Budget et les Finances sont dirigés par Ezequiel Atauche (Jujuy) ; et les Affaires Constitutionnelles sont dirigées par Edgardo Kueider (Entre Ríos). Abdala et Atauche sont deux partisans pro-gouvernementaux, tandis que Kuieder constitue le bloc de l’Union fédérale, c’est-à-dire péroniste non kirchnériste.

L’activité se poursuivra demain avec les présentations du secrétaire à l’Énergie, Eduardo Rodríguez Chirillo, et du secrétaire au Travail, Julio Cordero. Parallèlement, la réunion du comité budgétaire sur le paquet fiscal avec Guberman se tiendra en solo. Le paquet fiscal a déjà pris pied auprès des députés en raison du refus de plusieurs gouverneurs patagoniens concernant la restitution de l’impôt sur le revenu.

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Dans ce contexte d’inclinaison absolue, le parti au pouvoir, à travers Francos et la vice-présidente de la Nation et présidente de la Chambre basse, Victoria Villarruel, a déjà entamé des négociations avec les présidents des blocs alliés et les gouverneurs, plusieurs d’entre eux soutiennent forte influence sur leurs sénateurs, mais dans d’autres cas, ce n’est pas le cas. Kueider en est un exemple clair.

Même si les rangs libertaires sont confiants, le parti au pouvoir doit d’abord surfer sur les commissions qui seront présentées comme le grand obstacle des prochaines heures. Le Budget et la Législation générale sont composés de 17 sénateurs. Dans les deux cas, le Kirchnerism compte sept membres. Alors que les Affaires en comptent 19, le Kirchnérisme compte huit membres.

Pourquoi est-ce important pour la composition des commissions ?

Parce que dans les trois, il y a des sénateurs qui ont encore des questions sur ce qu’ils feront concernant l’obtention d’une majorité en faveur de LLA et qui permettrait de discuter de mégaprojets dans la chambre sénatoriale.

Aux Affaires Constitutionnelles apparaissent la zigzagante Lucila Crexell (Neuquén), le radical Pablo Blanco (Terre de Feu), qui vient de rejeter le DNU. Dans Législation générale, outre Crexell et Blanco, apparaît Kueider, qui a déjà déclaré qu’il ne voterait pas à “livre fermé”. À cela s’ajoute le mystère de la missionnaire Sonia Rojas Decut et de José María Carambia, originaire de Santa Cruz.

Au Budget et Finances, Blanco répète et est rejoint par le sénateur et président de l’UCR, Martín Lousteau, qui a également voté contre le DNU de Milei et a fait la déclaration du rabbin du président, Axel Wahnish, désigné comme ambassadeur d’Argentine auprès de l’État d’Israël. il y a quelques semaines.

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