La CGT locale s’attend à une grève totale à Santiago del Estero pour ce jeudi

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La CGT nationale espère montrer sa puissance de feu lors de la grève générale de ce jeudi, la deuxième en 5 mois du gouvernement de Javier Milei. La première a eu lieu le 24 janvier. A cette occasion, les plaintes sont spécifiques : le traitement de la loi Bases et du paquet fiscal qui envisagent une réforme de l’État et avec elle l’élimination, la réduction de zones et la privatisation d’entreprises publiques qui, pour le syndicalisme, signifieront non seulement la perte de des postes d’emplois mais aussi de souveraineté dans de nombreux domaines. Il y a aussi la réforme du travail que le gouvernement promeut pour augmenter le nombre de travailleurs enregistrés et qui, pour le mouvement syndical organisé, est la porte d’entrée vers la précarité de l’emploi. Enfin, la restitution de l’Impôt sur le Revenu.

Mais il y a aussi une revendication généralisée, c’est pourquoi le slogan « La patrie n’est pas à vendre » : l’ajustement et la liquéfaction des salaires et des retraites, les licenciements, la récession, sont des sujets qui seront également invoqués dans une journée de grève que la CGT les espoirs seront immenses.

A Santiago del Estero, la grève nationale de ce jeudi 9 mai s’annonce musclée. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général de la CGT locale, José Gómez : tout va s’arrêter.

Le dirigeant a souligné que l’adhésion sera totale dans tous les domaines, même si des gardes minimales seront maintenues dans les services essentiels tels que la santé, l’eau, les égouts, l’électricité et les stations-service. Aussi, contrairement à la grève du 24 janvier, il n’y aura cette fois pas de mobilisation.

Et il a souligné que cette journée de protestation est pour la défense non seulement des travailleurs mais aussi de tous les secteurs qui souffrent du modèle économique mis en œuvre par le gouvernement national : entreprises, industries, PME. “Le salaire ne suffit pas, il n’y a pas de consommation, il y a des licenciements, l’activité est gelée, il y a des gens qui sont épuisés”, a-t-il décrit.

Dans une enquête réalisée par secteurs, le scénario présenté pour ce jeudi 9 dans la province est le suivant :

Sans groupes

Dès la première minute du jeudi 9 jusqu’à minuit, les transports publics urbains et interurbains de voyageurs ne circuleront pas avec l’adhésion de l’UTA dirigée par Jorge Pacheco et qui fait référence à Roberto Fernández. L’UTA adhère également à la liste bleue dirigée par Eduardo Palma. Mais, en outre, ce dernier secteur a déclaré que la mesure de force pourrait se poursuivre au-delà de jeudi si les entreprises ne paient pas les salaires avec les nouvelles échelles salariales, qui sont en retard par rapport aux valeurs de l’année dernière.

Éducation

La guilde Aesya a annoncé son adhésion via ses réseaux sociaux. Entre-temps, Adunse a indiqué que la grève serait totale, sans présence sur les lieux de travail. Dans ce cas, s’ajoute également la demande d’un budget universitaire plus important.

Santé

Le secrétaire général de l’Atsa, José Arce, a indiqué que la grève dans le secteur public et privé de la santé portera sur la programmation des gardes minimales, pour les services d’urgence et d’urgence et la partie hospitalisation. Tout est programmé, comme toujours, s’il y a une grève, il n’y aura pas de personnel, ce sera comme un dimanche. “On s’attend à ce qu’il y ait un grand respect de toutes les mesures proposées et prises par le gouvernement national”, a déclaré Arce.

Stations-service

Du côté du syndicat qui les regroupe, le soutien à la grève a été rapporté “comme l’a annoncé la CGT. Il y aura des gardes minimum, car une fois qu’il est déclaré service essentiel, une station-service ne peut pas être fermée”.

camionneurs

Daniel Navarrete, secrétaire général au niveau local du syndicat dirigé par Moyano, a indiqué que “tous les transports de marchandises dans la province, dans toutes ses branches, seront sans activités”.

Commerce

Le secrétaire général du Syndicat des employés du commerce, Víctor Paz, a exprimé son soutien à la grève. Il a en outre demandé que “le droit de grève soit respecté”, soulignant qu’il existe un secteur du syndicat patronal qui fait pression sur eux pour qu’ils se mettent au travail. “Ils ne comprennent pas que cette grève vise à ce que le gouvernement national change le cap de son plan économique, ce qui entraînera la fermeture de PME et donc la perte d’emplois”, a déclaré le dirigeant.

Du côté de la Chambre de Commerce, hier à 21h30 les partenaires ont été convoqués à une réunion pour établir une position sur la manière dont les travaux seront effectués jeudi, mais jusqu’à la clôture de notre édition ils n’avaient pas été émis.

Il n’y aura pas non plus d’avions ni de trains et, du côté des fonctionnaires de la province, le syndicat Utepse, à travers ses réseaux sociaux, a exprimé son soutien à la grève générale de la CGT contre le gouvernement national. Dans le cas des banques, le secrétaire général national de l’Association Bancaire, Sergio Palazzo, a confirmé son adhésion à la mesure de force de ce jeudi 9 mai, “donc aucune entité financière ne fournira de service au public dans le pays”.

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