Les États-Unis sont de loin le principal partenaire commercial du Huila, mais le Venezuela figure déjà parmi les cinq plus importants. Le café, les filets et autres chaires de poisson et les fèves de cacao sont les produits les plus exportés par le département. Au contraire, le pays a connu un revers.
CATERIN MANCHOLA
@cate_manchola
À la fin du premier trimestre de cette année 2024, les exportations de Huila se sont remises du mauvais moment survenu l’année dernière et étaient en territoire positif, en plus, elles contrastaient avec le panorama national.
Un rapport danois montre que les exportations de Huila – hors pétrole et dérivés – ont augmenté de 13,7% en valeur entre janvier et mars.
Selon le document, les ventes externes d’Opita sont passées de 166 millions de dollars FOB à 189 millions de dollars FOB. Cela se traduit par une contribution de seulement 0,3 point de pourcentage au total national, selon les calculs de l’organisme statistique.
Au total, les exportations du pays – hors pétrole et dérivés – s’élevaient à 7,758 millions de dollars FOB, mais au cours de la même période de l’année précédente, elles avaient atteint 8,870 millions de dollars FOB, cela se traduit donc par une baisse annuelle de -12,5%. .
L’agriculture montre son visage
Parmi les produits que Huila envoie le plus au monde, se distingue en premier lieu le café, qui représente 80% des exportations de cette région, selon un rapport du ministère du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme.
Et c’est parce que le département est le plus grand producteur de céréales du pays ; comme c’est également le cas pour la production de poisson, un autre des principaux produits vendus. De plus, c’est le quatrième producteur de cacao, selon les données officielles.
C’est pourquoi le deuxième produit le plus exporté est le filet et les autres chaires de poisson, suivis par les pompes à liquide, puis le poisson frais et, cinquièmement, les fèves de cacao.
De même, le classement des produits les plus commercialisés comprend les transformateurs électriques, les autres produits d’origine animale, le poisson surgelé, les autres fruits frais et le sucre.
Les partenaires de Huila
Le rapport Mincomercio présente également une liste consolidée des 10 principaux pays de destination des exportations d’Opita.
Il convient de noter que la principale destination des ventes à l’étranger de Huila a été les États-Unis, qui représentent 37 % de celles-ci. En deuxième position se trouve le Canada (8 %), puis la Belgique (7 %), suivi du Japon (6 %) et en cinquième position du Venezuela (5 %).
Plus tard, Italita (4 %), Corée du Sud (3 %), Australie (3 %), Chine (3 %) et Allemagne (2 %).
Exportations totales
Au cours de la période janvier-mars, les exportations colombiennes totales se sont élevées à 11 262 millions de dollars FOB et ont enregistré une diminution de -9,4% par rapport à la même période de 2023. Cependant, le volume exporté a atteint 25,1 millions de tonnes, enregistrant une croissance de 3,6%.
Pour l’Association nationale du commerce extérieur-Analdex, la baisse en valeur s’explique principalement par la baisse des ventes vers le reste du monde de produits comme le charbon thermique (-46,1%) et l’or non monétaire (-25,3%).
La Chambre colombienne américaine – AmCham Colombie a quant à elle souligné l’importance de « diversifier les exportations et de maximiser les opportunités commerciales, surtout en période de ralentissement ». Il est proposé : un Pacte pour des opportunités de croissance pour avancer vers un avenir économique durable et réactiver l’économie.»
Enfin, il a indiqué que ledit pacte “vise à promouvoir la croissance économique à travers 5 stratégies : utilisation optimale des opportunités, adaptation, formation et développement des compétences entrepreneuriales, création d’emplois et développement durable”.
Il convient de rappeler que l’année 2023 s’est clôturée pour les exportations colombiennes avec une baisse cumulée de -12,9% et que, selon le Département de Planification Nationale, la principale raison de cette tendance à la baisse tout au long de l’année a été attribuée « à la baisse de la demande mondiale, motivée par une croissance plus faible de l’activité économique mondiale.
Ce qui précède est conforme aux projections qui placent la croissance du commerce mondial à 3,3 % en 2024 et à 3,6 % en 2025, soit un taux inférieur au taux de croissance moyen historique de 4,9 %.
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