Le véritable test pour les candidats au CEGAIP – Astrolabio

Le véritable test pour les candidats au CEGAIP – Astrolabio
Le véritable test pour les candidats au CEGAIP – Astrolabio
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Par Victoriano Martínez

Ils sont 27 candidats pour pourvoir les postes vacants à la Commission d’État pour garantir l’accès à l’information publique (CEGAIP) à la fin de ce mois et, en raison du profil de la majorité des candidats, l’attente pour les entretiens que les députés réaliseront avec eux sera de voir comment ils prouveront qu’ils briseront l’inertie du déclin du cette organisation.

En mai-juin 2008 a eu lieu le premier processus de sélection d’un commissaire du CEGAIP avec les caractéristiques qui subsistent jusqu’à aujourd’hui : sur convocation du Congrès de l’État, sont enregistrés les candidats qui, parmi les documents requis, présentent une motivation. et un projet de travail.

Cette année-là il y avait 45 participants et, même s’il y avait des candidats avec des profils proches de celui souhaité pour un tel poste, avec des projets qui respectaient les meilleures pratiques, la procédure a été inaugurée avec la sélection de ceux qui avaient l’approbation du Palais du Gouvernement.

Bien avant que la Commission de Transparence du Congrès de l’État ait choisi María de la Luz Islas Moreno comme commissaire et dans le même acte, approuvé par la Plénière, présidente du CEGAIP, on parlait déjà dans différents médias de son arrivée à ce poste.

Cependant, le poids de ce précédent a marqué en partie l’attitude qu’Islas Moreno a adoptée à la tête de l’organisation pour montrer son engagement en faveur de la transparence.

Un acte en ce sens a été celui où, au début de 2010, il a ouvert d’office une enquête sur un accord de confidentialité du Secrétariat technique du Cabinet pour cacher tous les procès-verbaux des réunions du cabinet du mandat de six ans de Marcelo de los Santos : Il a ordonné la publication de tous les procès-verbaux et a infligé des amendes aux signataires de cet accord.

Ce fut la dernière étincelle du CEGAIP en faveur du droit d’accès à l’information publique et avec Alejandro Serment Gómez à la tête de l’organisation, il y eut des revers, au point de mutiler INFOMEX, le système à distance de traitement des demandes d’information et un des efforts ont été faits pour limiter le nombre de demandes par personne.

En 14 ans, le déclin du CEGAIP comme garant du droit d’accès à l’information publique s’est atténué, ce qui dans cet espace s’est rendu compte de la manière dont les commissaires qui l’ont intégré sont devenus plus des garants de l’opacité que des promoteurs. d’une administration publique transparente.

S’il s’agit de garantir que les entités assujetties publient les informations que la loi leur impose de diffuser d’office, leurs propres statistiques montrent que ils publient de moins en moins. S’il s’agit de répondre à des demandes d’informations, Ils répondent de moins en moins ou sans fournir les informations requises.

Le pire : s’il s’agit de voir comment le CEGAIP favorise les demandeurs qui présentent des recours en révision pour ne pas avoir reçu les informations demandées, c’est trois fois plus susceptibles d’être d’accord avec les responsables qui l’ont caché.

Chaque fois qu’un nouveau commissaire est renouvelé et incorporé au CEGAIP, loin d’évoluer vers une organisation plus engagée à rendre effectif le droit d’accès à l’information publique, la dégradation est telle que l’on constate qu’ils privilégient leurs revenus personnels. et l’utilisation des ressources publiques pour un tourisme de transparence.

Les trois commissaires par intérim actuels, par exemple, ont financé des voyages internationaux au Guatemala avec des fonds publics et, comme l’a révélé un responsable de l’agence, récemment en Colombie, sous prétexte de conférences liées à la transparence et à la protection des données personnelles.

L’information sur son voyage en Colombie n’a pu être confirmée documentairement car, comme toute agence à vocation d’opacité, le CEGAIP n’a pas encore achevé la publication des informations qui doivent être diffusées d’office.

Le fait est que, loin de remplir les fonctions exigées par la loi Transparence, les commissaires se sont caractérisés par le fait de profiter des ressources du CEGAIP pour tout, sauf pour ce qu’ils sont obligés de respecter.

Ils disposent d’un tel éventail de ressources que, bien que le Congrès de l’État soit clair sur cette violation de la loi et sur les nombreuses violations qu’ils ont subies, il ne prend aucune mesure et ils le font en toute impunité. Ongle situation que les 27 candidats actuels à ce poste connaissent bien.

Et ils le savent parce que parmi les 27, il y en a 19 qui ont occupé des postes publics rémunérés : cinq dans des unités de transparence et cinq autres dans des organismes liés à la question. Parmi les huit autres, cinq ont occupé des postes honorifiques au sein d’organisations citoyennes au sein de l’administration publique.

Des positions des deux parties qui montrent clairement que le CEGAIP ne remplit pas sa fonction, de ce qu’elles pourraient même voir favorisé, mais aussi du peu d’importance qu’elles connaissent le sujet ou qu’elles s’engagent en faveur de la transparence. On n’y va pas par vocation, mais par simulation, rémunération et auto-rémunération.

Ils savent donc qu’il importe peu de savoir sur cette question que parmi les 27 candidats figurent trois membres du Conseil consultatif du CEGAIP nommés en novembre et que trois mois plus tard, ils ont demandé une réunion avec la Commission de transparence du Congrès de l’État… pour demander ce qu’ils devaient faire en tant que Conseil!

Parmi les 27 candidats, certains auront une plus grande obligation que d’autres de démontrer qu’ils n’ont pas enregistré leur candidature pour reproduire l’attitude des commissaires actuels qui a provoqué la pire crise de transparence de l’État, et qu’ils seront effectivement capable de briser cette inertie qui enlise San Luis Potosí dans l’opacité du gouvernement.

En termes simples : démontrer et s’engager sérieusement à ne pas être un parasite comme tant d’autres qui sont passés par le CEGAIP.

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