Fecode a appelé à une grève nationale en raison du rejet de la réforme de l’éducation

Fecode a appelé à une grève nationale en raison du rejet de la réforme de l’éducation
Fecode a appelé à une grève nationale en raison du rejet de la réforme de l’éducation
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11h16

La Fédération colombienne des travailleurs de l’éducation (Fecode) a appelé à une grève nationale pour rejeter le loi sur l’éducation obligatoire, qui a été approuvé par la Première Commission du Sénat lors du troisième débat. Les marches sont prévues ce mercredi 12 juin.

Ils ont indiqué dans un communiqué que ce projet comporte « des amendements qui ils brouillent l’esprit de l’éducation comme un droit fondamental et un bien commun.

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« Fecode appelle le Sénat de la République et la Chambre des Représentants, le mouvement social, populaire, culturel, environnemental, universitaire, indigène, les paysans, les étudiants, les universités et autres, à serrer les rangs pour défendre l’éducation publique colombienne comme bien commun et droit fondamental, le même qui devrait être gratuit, universel, fréquenté, garanti et administré directement par l’État», ont-ils écrit sur leur compte X (anciennement Twitter).

La fédération des enseignants avait déclaré que «Les différents groupes ont réconcilié un texte qui dénature l’essentiel“, l’esprit et la reconnaissance du droit fondamental à l’éducation, garanti et financé par l’Etat.”

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De même, ils ont écrit dans leur compte X qu’« il s’agit d’un projet de loi sur l’éducation obligatoire au contenu désastreux inclus dans les amendements convenus au sein de la Première Commission du Sénat. C’est un risque pour l’éducation publique, cela favorise la commercialisation, la privatisation et rend la corruption viable.».

Parmi les propositions qui dérangent Fecode figurent :

1. Création de chèques scolaires qui permettent clairement la privation et la commercialisation de l’éducation sous prétexte d’une action de meilleure qualité et d’un équilibre de participation.

2. La réduction de l’éducation à un service public essentiel comme toile de fond de « briser l’épine dorsale de Fecode » de signaler et de stigmatiser, enterrant le droit à la mobilisation pacifique, protégé par la Constitution.

3. Crée un appareil bureaucratique inutile pour l’inspection, de surveillance et de contrôle comme la Surintendance de l’Éducation, il convient de rappeler que le ministère de l’Éducation nationale dispose de certains pouvoirs.

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