Après des combats massifs à l’arme blanche à La Havane, le régime accuse les « terroristes médiatiques » de désinformation

Après des combats massifs à l’arme blanche à La Havane, le régime accuse les « terroristes médiatiques » de désinformation
Après des combats massifs à l’arme blanche à La Havane, le régime accuse les « terroristes médiatiques » de désinformation
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Dans une vidéo publiée lundi par la Télévision cubaine, le commentateur Humberto López a qualifié de « terroristes médiatiques » ceux qui ont partagé de prétendues « fausses nouvelles » sur la mort de plusieurs jeunes lors d’une bagarre à la Finca de los Monos, un centre récréatif et technologique. dans la municipalité de Cerro, à La Havane.

“La grande majorité, venue de l’étranger, cherche à tromper et plonger dans la douleur ces personnes dont elle prétend se soucier”, a souligné le porte-parole du régime. Cependant, leurs accusations n’ont pas été bien accueillies par de nombreux utilisateurs des médias sociaux, surtout lorsqu’on considère que le des rumeurs ont commencé à circuler tandis que la presse officielle gardait le silence sur ce qui s’était passé.

Les événements ont été enregistrés samedi après-midi, lors d’une activité du début de l’été. Même si quelques jours auparavant, un organisateur avait expliqué dans une émission de télévision officielle que l’événement était coordonné avec la municipalité de Cerro, López a déclaré dans la vidéo que les autorités locales l’étaient. Je n’en avais pas connaissance et donc ce n’était “pas autorisé”. Il a ajouté que pour cette raison, il n’y avait pas de présence policière pour prendre en charge les jeunes et adolescents présents.

L’origine de cet épisode de violence fait toujours l’objet d’une enquête, mais selon le communiqué du régime, le nombre de participants a dépassé les attentes des organisateurs. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des jeunes, même mineurs, armés de bâtons et de machettes, créant une scène de chaos et de violence.

Les participants eux-mêmes ont fait référence au retard des autorités policières, ce qui contraste avec la version officielle, dans laquelle ils affirmaient que le gouvernement et la police “étaient systématiquement intervenus pour rétablir l’ordre”.

Les autorités du régime insistent sur le fait qu’il n’y a eu que des blessés, un chiffre qui était initialement de deux, puis qui est passé à six, dont un mineur qui a été soigné dans un hôpital.

Pendant ce temps, sur les réseaux sociaux, les critiques sur le retard dans la présentation de la version officielle et l’inquiétude quant à la présence de jeunes, voire d’adolescents, au milieu du chaos et sans la présence de patrouilles de police, ne cessent de se multiplier.

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