Milei applique sa loi pour démanteler l’État argentin

Milei applique sa loi pour démanteler l’État argentin
Milei applique sa loi pour démanteler l’État argentin
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A une voix d’écart, le président argentin, Javier Mileia marqué un point en sa faveur après le Sénat national exécutez votre loi sur la démolition de l’Étatsa loi de base, un jour marqué par des protestations sociales et des altercations aux portes de la Chambre haute argentine.

La vice-présidente, Victoria Villarruel, a réussi à briser le vote initial sur l’initiative, qui s’est terminé par 36 voix pour et 36 contre. Un projet qui permettra déréglementer l’économie, promouvoir la privatisation des entreprises publiquesla flexibilité du travail, ainsi que promouvoir des avantages fiscaux auprès des grands investisseurs. Pour ce décret, il y a eu de nombreuses concessions de la part du gouvernement actuel pour qu’il soit approuvé. La loi doit revenir aux députés pour être validée.

Anciennement connue sous le nom de loi omnibus, le gouvernement a supprimé 441 articles de la précédente réforme vedette proposée par Milei. En matière de travail, cela rendra les contrats de travail plus flexibles, prolonger la période d’essai de trois mois à un an. Il envisage également le remplacement de l’indemnité par un fonds de départ déductible du salaire mensuel. Enfin, les PME argentines pourront employer jusqu’à cinq travailleurs sous la modalité monotaxe.

Privatisation des entreprises publiques

Sur les 41 sociétés vendables envisagées par la précédente loi omnibus, seules huit passeront entre des mains privées. Il s’agit d’Energía Argentina SA, Intercargo, Aguas Argentinas, Sociedad Operadora Ferroviaria, Belgrano Cargas train, Corredores Viales, Nucleoeléctrica Argentina SA et Yacimientos Carboniferos Río Turbio.

Un manifestant proteste près du Congrès national, le jour où les sénateurs débattent du projet de loi de réforme économique du président argentin Javier Milei, connu sous le nom de « projet de loi omnibus », à Buenos Aires, en Argentine, le 12 juin 2024. REUTERS/Mariana NedelcuMariana NedelcuREUTERS

Ils resteront entre les mains de l’État des entreprises comme Argentine Airlines, Correo Argentino et Radio et Télévision Argentineaprès les mutations de l’Exécutif, initialement incluses dans la loi omnibus dans la liste des entreprises qui seront privatisées.

Régime d’incitation aux grands investissements (RIGI)

Le Gouvernement a également accepté des modifications du RIGI, qui sera délimité pour des secteurs tels que infrastructures, mines, énergie et technologie. Il s’agit d’un régime qui offre des avantages fiscaux, douaniers et de change pendant 30 ans. Comme le prévoit l’article 162 de la nouvelle loi des bases, elle assure également la sécurité juridique et un système efficace de protection des droits acquis.

Ce régime, instauré pour attirer des projets d’investissement dépassant 200 millions de dollars et également des capitaux étrangers, a suscité des critiques. Exclut les petites et moyennes entreprisesétant donné que le plafond minimum d’investissement est de 200 millions de dollars) et l’éventuelle concurrence déloyale que cela peut engendrer. Avec le RIGI, la taxe sur le droit d’exporter du cuivre, du lithium, de l’or ou du gaz sera nulle.

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