Il n’y a pas de commerce ni d’investissement qui progresse sans la participation effective du système bancaire, a déclaré le chef adjoint du gouvernement à la presse, après la présentation officielle de la filiale Novikomobank à Cuba, lors d’une cérémonie à l’hôtel Meliá Cohiba.
C’est d’autant plus important que la Fédération de Russie et Cuba, dans des conditions de mesures coercitives unilatérales, ont besoin d’un système bancaire qui fonctionne avec ce pays, a estimé le responsable.
L’ouverture de la banque est une étape très importante qui sera un signe de triomphe pour les actions visant à renforcer les liens commerciaux, a-t-il estimé.
C’est en réalité le résultat des efforts conjoints des plus hauts dirigeants de la Fédération de Russie et de Cuba, notamment grâce au consensus atteint entre leurs présidents, a déclaré Cabrisas.
En outre, ce fait marquera une étape importante dans l’un des secteurs les plus importants pour développer toute relation économique et financière qui occupe n’importe quel pays, a estimé le vice-premier ministre.
Précisément, l’un des secteurs les plus harcelés par la politique américaine dans ses efforts pour asphyxier notre économie est le système bancaire et financier cubain.
Cela a plusieurs expressions, mais une plus spécifique est l’inclusion de Cuba dans la liste des pays qui, selon Washington, parrainent le terrorisme, alors qu’elle est l’une des nations les plus touchées par le terrorisme d’État pratiqué par les États-Unis, a rappelé le responsable.
Mais je n’ai aucun doute que cette décision de la Russie et en particulier de la banque Novikombank marquera un avant et un après de cet événement, a-t-il déclaré. Cuba a décidé d’ouvrir son marché national à l’attraction des capitaux étrangers et, sur la base de cette décision souveraine, des conversations ont eu lieu avec le gouvernement de la Fédération de Russie pour appliquer de nouvelles approches à nos relations économiques, a souligné Cabrisas.
Ainsi a été signé un accord-cadre qui comprend l’engagement de la Russie à soutenir ses milieux d’affaires afin que, conformément à leurs intérêts, ils participent au plan de développement économique de Cuba jusqu’en 2030, a souligné le vice-Premier ministre.
Cuba, pour sa part, s’engage à offrir certaines incitations et facilités aux hommes d’affaires qui décident de participer au plan de l’île susmentionné, afin qu’ils soient stimulés dans ces projets, a-t-il souligné.
En outre, une feuille de route a été signée avec chacun des objectifs des plans de développement commercial de Cuba susceptibles d’intéresser la Fédération de Russie et a même déterminé qui participerait des deux côtés et les délais pour leur réalisation.
Il existe un troisième document signé par les deux parties sur des projets clés qui déterminent les priorités de ces secteurs et les projets en leur sein qui tracent la voie pour stimuler et diversifier les relations économiques, a déclaré le responsable.
Un quatrième document fait référence à la préparation et à la signature d’un agenda économique bilatéral axé sur la projection des deux parties à court, moyen et long terme, a-t-il noté.
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