« Tout ce qui ne va pas » fait rire et réfléchir les histoires

« Tout ce qui ne va pas » fait rire et réfléchir les histoires
« Tout ce qui ne va pas » fait rire et réfléchir les histoires
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Ce soir, à Puerto Cultural Libertad, la comédienne de Buenos Aires Xamila Denise propose détente et relaxation à travers l’humour.

“Cette année, j’ai un nouveau spectacle, différent de celui que j’ai fait en 2023. C’est mon deuxième one-man show.” C’est vrai, cette fois Xamila Denisse vient dire « Tout ce qui ne va pas », son spectacle de stand-up qu’il proposera à Puerto Cultural Libertad (Las Piedras 1 850) aujourd’hui, à 21 heures.

L’humoriste de Buenos Aires, connue pour sa présence sur les réseaux sociaux, s’est entretenue avec LA GACETA.

– Quels sont les sujets que vous traitez ?

– Ils sont très variés ; Il n’y a pas de thème unique. J’aborde plusieurs sujets qui concernent l’amitié, les relations amoureuses, les couples, la coexistence, les signes, le fait d’avoir ou non des enfants et la vie sexuelle. Fondamentalement, ce sont les sujets que j’aborde habituellement lorsque je parle dans les vidéos que je télécharge sur Instagram, avec des boîtes de questions, où je fais participer les gens. Le spectacle est basé sur ces questions.

– Qu’est-ce que ça fait de passer d’une forte présence sur Instagram à la scène ? Y a-t-il beaucoup de changements ou êtes-vous la même Xamila ?

– Je dirais que c’est exactement pareil, parce que je serais moi-même dans un autre lieu ou format, rien de plus. Je suis un humoriste et dans cette discipline il n’y a pas de personnages. S’il y avait un personnage, ce serait un monologue théâtral. Stand up consiste en une personne qui travaille pour créer de l’humour. Sur Instagram, je parle de la même manière ; Les types de blagues que je fais sont de ce style, comme je suis ; C’est mon essence et c’est ma façon de penser, ma tête, ma façon de voir et ma façon de trouver l’humour, alors ça y est, ce que vous voyez sur Internet cette fois est porté au théâtre.

-Comment définissez-vous le type d’humour que vous faites ?

– C’est plus facile de dire quel genre d’humour je ne fais pas. Je dirais que ce n’est pas un spectacle pour toute la famille, surtout parce qu’il contient un vocabulaire adulte. Les mineurs peuvent entrer, à condition d’être accompagnés d’un adulte, et nous comprenons qu’un garçon de 10 ans qui vient n’est pas la même chose qu’un garçon de 17 ans.

-Qui apprécie le plus vos fonctionnalités ?

– Je pense que c’est un spectacle qu’on apprécie davantage entre amis ou en couple. Ce que je remarque beaucoup, c’est que beaucoup de gens viennent seuls voir le spectacle. Je parle beaucoup en ligne de sortir seul, d’oser faire des choses, et je parle de ça aussi dans l’émission, de choses qu’on n’ose pas faire, de rompre un peu avec ça ; J’en parle toujours à travers des blagues.

Stand Up : l’évolution d’un genre qui se moque de lui-même

– Comment se met-on à l’humour ? Avez-vous toujours été comédien ?

En fait, j’ai commencé par le théâtre, cherchant à perdre la honte. Je suis une personne très timide et je me suis inscrite à un cours de théâtre de quartier, sur recommandation de tous. C’était difficile pour moi de parler en public, j’étais gêné par tout, c’était difficile pour moi de socialiser. De là, je suis passé à un autre cours, puis à un autre, et ainsi de suite jusqu’à ce que je me lance dans des cours spécifiques d’humour, de comédie et de stand-up. Je suis allée à l’Université Nationale des Arts en orientation théâtre (IUNA). J’ai réalisé qu’en tant qu’actrice, j’étais très mauvaise, mais dans la comédie, je réussis très bien.

– Que t’apporte le fait de te lever ?

– En stand up, comme je l’ai dit, il n’y a pas de personnage à composer. Je ne me considère pas comme une actrice même si j’ai fréquenté des écoles de théâtre ; Je suis comédien.

– Quelle est la raison de l’explosion actuelle des stands qui existe dans tout le pays ?

– Parce que, évidemment, la société en a besoin. Je pense que les gens ont envie de rire, et de profiter du regard de quelqu’un qui soulage un peu de la rigidité dans laquelle nous vivons dans le pays et aussi de celle qui existe dans le monde ; la folie, le stress, ne pas avoir le temps pour quoi que ce soit. En fin de compte, les gens veulent juste prendre leur téléphone portable et regarder des vidéos amusantes pour se détendre. Et le week-end, leur besoin est de pouvoir aller voir un spectacle, sortir boire un verre, s’asseoir et rire.

– Est-ce aussi, au milieu des rires, un moment de réflexion, de partage d’identifications ?

– Oui, et l’humour entraîne beaucoup la tête, ça t’ouvre beaucoup. Il faut avoir une certaine intelligence pour comprendre l’humour et l’ironie. Une certaine intelligence est nécessaire pour pouvoir rire.

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