Viols de filles en Amazonas : le Congrès convoque les ministres de l’Éducation, de la Culture et de la Femme pour prendre connaissance des mesures adoptées

Viols de filles en Amazonas : le Congrès convoque les ministres de l’Éducation, de la Culture et de la Femme pour prendre connaissance des mesures adoptées
Viols de filles en Amazonas : le Congrès convoque les ministres de l’Éducation, de la Culture et de la Femme pour prendre connaissance des mesures adoptées
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Les ministres doivent répondre des mesures prises dans la communauté d’Awajún.| Photocomposition : Infobae Perú (Camila Calderón)

Ils veulent des explications. Le président de la Commission spéciale pour la protection de l’enfanceNieves Limachi, et le président de la Commission des peuples andins, amazoniens et afro-péruviens, de l’environnement et de l’écologie, Ruth Luque, ils ont envoyé un invitation aux ministres de l’Éducation, de la Culture et de la Femme pour qu’ils se rendent au Congrès pour communiquer les mesures adoptées en réponse à la dénonciation des violations à Condorcanqui, Amazonas.

La séance conjointe extraordinaire, à laquelle devrait également être présent le gouverneur régional Gilmer Horna, aura lieu le 25 juin 2024 à 10h00, dans la salle Francisco Bolognesi du Palais Législatif. L’objectif, selon la lettre officielle, est de surveiller les actions des entités compétentes dans la « prévention, attention et punition des cas de violence sexuelle commise par des enseignants d’établissements éducatifs contre des enfants et adolescents indigènes de la province de Condorcanqui ».

“Pour cette raison, je vous demande d’assister en personne à la séance conjointe extraordinaire afin que, pendant un maximum de 7 minutes, vous puissiez en rendre compte”, peut-on lire dans le document transmis aux hautes autorités.

En dialogue avec Infobae Pérou, Le président de la Commission de protection de l’enfance, Nieves Limachi, a demandé que le Parlement ne reste pas les bras croisés face à la plainte de plus de 500 filles maltraitées. « Il est crucial que le Congrès prenne des mesures immédiates. Nous ne pouvons pas permettre qu’un jour de plus nos enfants continuent d’être victimes de violences sexuelles, sans que l’État prenne des mesures efficaces pour leur protection, c’est pourquoi nous exigerons des résultats concrets de la part des autorités compétentes », a-t-il déclaré.

Face à cela, il a justifié cet appel afin de trouver des solutions concrètes et urgentes. « Il est temps que l’État agisse de manière coordonnée et efficace pour éradiquer cette violence et garantir un environnement sûr à nos mineurs », a-t-il déclaré.

Le membre du Congrès Nieves Limachi appelle à une action immédiate face aux informations faisant état de viols d’étudiants.

Comme on l’a rappelé, jeudi 30 mai, Rosemary Pioc, professeur et présidente du Conseil des femmes d’Awajún, a rapporté qu’entre 2010 et 2024, 524 accusations formelles ont été enregistrées contre des enseignants pour agressions sexuelles sur des élèves.

Parmi ces plaintes, 519 correspondent à des enseignants contractuels et 5 à des enseignants nommés. À ce jour, les résolutions ont abouti à 112 licenciements, 4 licenciements, 82 acquittements, 61 cas dans lesquels des procédures disciplinaires administratives n’ont pas été établies, 194 délais de prescription et 71 cas pendants.

De plus, de 2012 à 2024, 41 cas de harcèlement sexuel ont été identifiés dans les résidences étudiantes UGEL Condorcanqui par du personnel embauché sous la modalité CAS. Parmi eux, 28 professionnels ont été séparés préventivement, 13 cas sont en cours de saisine du Ministère Public et un cas a été sanctionné.

A cet égard, le directeur du Minedu, Morgan Quero, a annoncé que les enseignants rapportés par violation sexuelle aux étudiants appartenant à l’Unité Locale de Gestion Éducative de Condorcanqui (UGEL), en Amazonesera « bloqué » dans les systèmes de ressources humaines du Secteur de l’éducation pour empêcher leur embauche ou leur nomination.

Pour ce faire, le portefeuille gère un transfert d’environ 4 millions de soles. De ces fonds, 1,17 millions de soles seront utilisés pour améliorer les services éducatifs dans la province de Condorcanqui, ont-ils annoncé. Ils ont ajouté que la répartition sera la suivante : S/ 395 mille 165 pour le UGEL CondorcanquiS/ 387 mille 353 pour le UGEL Interculturel Bilingue Río Santiago et S/ 383 mille 643 pour le UGEL Cenepa Interculturel Bilingue.

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