Le Bureau du Procureur général va enquêter sur des « conversations » présumées contre des juges de la Cour constitutionnelle

Le Bureau du Procureur général va enquêter sur des « conversations » présumées contre des juges de la Cour constitutionnelle
Le Bureau du Procureur général va enquêter sur des « conversations » présumées contre des juges de la Cour constitutionnelle
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Procureur général de la nation, Luz Adriana Camargo.

Photo : Oscar Pérez

Le 22 juin, le ministère public a annoncé qu’il reprendrait immédiatement l’enquête sur les prétendues « conversations » contre les magistrats de la Cour constitutionnelle, un fait que les mêmes fonctionnaires ont dénoncé et ont demandé à la procureure Adriana Camargo d’enquêter.

Lire: La Cour constitutionnelle a demandé au parquet d’enquêter sur d’éventuelles « arnaques » contre les magistrats.

« Face à la gravité des faits portés à votre connaissance, après avoir reçu cette semaine devant la Cour Constitutionnelle la plainte concernant des allégations d’interceptions illégales et de surveillance d’un des bureaux de ses magistrats, la procureure générale de la nation, Luz Adriana Camargo Garzón, a ordonné de commencer immédiatement l’enquête correspondante au sein de l’Unité des procureurs déléguée à la Cour suprême de justice », lit-on dans le communiqué partagé par le parquet.

Par ailleurs, l’organisme d’enquête a catégoriquement rejeté tout travail de renseignement contre certains responsables de la Haute Cour et a ajouté qu’il était faux que “le parquet ait divulgué le document signé par l’un des juges de la Cour constitutionnelle”.

Les rumeurs sur de possibles interceptions de magistrats se sont renforcées le 14 juin, lorsqu’un magistrat de la Chambre plénière a donné les premières alertes après avoir assuré que son téléphone était en panne. “Je me permets de vous informer que ce téléphone et ce chat ont été illégalement mis sur écoute par les services de renseignement de l’État”, indique le message de l’homme, révélé par Caracol Radio.

Par la suite, le procureur a rencontré la Haute Cour à deux reprises. Lors d’une de ces nominations, deux magistrats ont exprimé leur inquiétude, car ils disposaient d’informations de sources fiables sur les prétendues escroqueries contre certains membres de la Haute Cour.

D’ailleurs, au cours des derniers jours de la législature du Congrès, Carlos Ramón González, chef de la Direction nationale des renseignements (DINI), a été convoqué pour débattre du contrôle politique afin de clarifier la question.

González a soutenu lors de la séance plénière du Sénat que pendant le gouvernement du président Gustavo Petro aucun ordre n’avait été donné pour intercepter des magistrats ou d’autres personnalités.

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