Enseigner les bases pour toucher tout le monde

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Après les avoir emmenés dans des villages et des zones oubliées du Sénégal, du Kenya, de la Guinée Bissau ou en février au Bénin, l’ingénieur et potier Jaime Aguirre a montré et partagé ses techniques artisanales pour conditionner les puits d’eau et les systèmes d’assainissement d’une manière nouvelle. zone du continent africain, à Njombe, au sud de la Tanzanie.

«Pour nous, chaque cours est un lieu pour expérimenter et essayer de nouvelles techniques, en s’adaptant aux régions où nous travaillons. Dans ce cas, les sols ont des nappes phréatiques pauvres et nous avons développé une nouvelle technique de double canalisation qui permet d’extraire l’eau de manière optimale”, décrit le potier récemment arrivé de son voyage dans un nouvel épisode de son Ecole Mobile de l’Eau. Comme tout ce qui existe dans l’organisme Technologies Appliquées au Développement Humain (TADeH), cette nouvelle technique est accessible gratuitement à tous ceux qui peuvent en bénéficier. Ainsi, les vidéos qu’ils auront réalisées viendront s’ajouter à la médiathèque de tutoriels vidéo technologiques à laquelle la Mobile Water School a accès gratuitement.

Face à la pauvreté hydrique des sols de la zone où ce nouveau cours a été enseigné, Aguirre et ses collègues ont reçu des étudiants de différentes régions de Tanzanie. Et aussi un du Mozambique, qui a eu besoin de trois jours de bus pour arriver, rejoindre le groupe et prendre le train. Il rapporte tout ce qu’il apprend pour le partager avec ses voisins, suivant la philosophie de cette école.

Utilizando materiales habituales, que cada uno puede encontrar de manera sencilla en su entorno y por bajo coste, el curso enseñó a los participantes, tanto de forma teórica como práctica, técnicas para dar acceso al agua y al saneamiento, construcciones fáciles de reparar y de bas coût. Ainsi, ils leur ont appris à construire une pompe manuelle, ils ont foré manuellement deux puits, ils ont construit un système complet de collecte d’eau de pluie avec une citerne souterraine d’une capacité de 8 000 litres, ils ont équipé des services de douche, de salle de bain et de lavabo… En guise d’enrichissement. , ils ont construit deux types de chauffe-eau solaires pour un ensemble qui les intègre pour fournir de l’eau chaude. “C’est très pratique dans cette zone, car elle se trouve à 2 000 mètres d’altitude et les nuits sont froides, proches de 10 degrés”, explique Aguirre.

Après cette formation, l’objectif est que les étudiants reproduisent ce qu’ils ont appris dans leur environnement, en améliorant les zones rurales isolées où les ressources sont rares. Ainsi, ces étudiants deviennent des techniciens capables d’offrir leurs services à faible coût à leurs voisins, générant ainsi des emplois et améliorant l’accès à l’eau et à la santé dans ces zones. Fort de la satisfaction des objectifs atteints, tâche qui a retenu l’attention de la télévision nationale qui s’est rendue sur place pour réaliser un reportage, Aguirre envisage déjà un nouveau voyage en août au Bénin pour continuer les cours.

#Argentina

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